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publié par tairanteuh le 30/08/99
chemical brothers
- surrender
surrender

métissée

qui n’a pas entendu ce tube largement diffusé, tiré du second album de ces faux-frères, "block rockin’ beat" ? peut-être vous qui ne jurez que par le rock, la pop ou le blues ? dans ce cas là il serait temps de faire un petit ajout de vocable : chemical. ce terme désigne une musique métissée qui se veut d’origine techno mais qui n’est pas que ça, qui se réclame rock mais qui tend plus vers l’électro si vous préférez. vous l’aurez compris cet album tamponné "techno" est bien plus que ça.

quasi-inespéré

d’une part du fait des collaborations : noel gallagher d’oasis sur le single phare des radios rock "let forever be". un tube rock quasi-inespéré de la part d’un membre du groupe en perdition (à voir sur le enième oasis). jonathan donahue echappé de son mercury rev acclamé l’an dernier pour un album (aussi sombre que sa pochette) et un titre "goddess on a highway" qui mérite amplement l’écoute. ce gars là donc qui cloture le disque d’un morceau long et calme dont le fond électro est parsemé de guitares. bernard sumner (new order et electronic) et bobby gillepsie (primal scream) qui nous offre une collaboration des plus alléchantes "out of control". signalons aussi la collaboration de missy elliott sur le premier morceau ; hope sandoval...

boum boum

pour vendre ça fait toujours bien d’avoir pleins de noms sur la pochette. peut-on pour autant parler de compilation ? absolument pas ; si les collaborations sont ponctuelles, le style chemical est omniprésent (heureusement d’ailleurs). le bidouillage sonore est partie intégrante et la musique rythmique apporte vraiment la touche qui porte le tout vers le haut : que vaudraient toutes ces apparitions sans le fond musical : du oasis, du mercury rev, du new order à la sauce primal scream bref de l’ordinaire. passons maintenant ces apparitions qui selon la presse constituent l’essentiel de l’album. il nous reste un deuxième morceau parsemé de boum-shack et de ces sons qui rappellent étrangement un moog sans être vraiment du moog. il y a aussi ce quatrième morceau, plus cool, moins techno industrielle dont les sons étrangement mécanique rappellent la musique d’un jeu video. sixième morceau encore plus calme, c’est la sieste presque puis ça démarre lentement sous fond des mêmes petits bruits sonores : qui parle de répétitions ? le huitième morceau est du beat classique, le neuvième est le tube chargé d’assurer la relève du "block rockin’ beat", "hey boy, hey girl". le dixième enfin est aussi répétitif que l’ost. conclusion : ceux qui n’ont rien contre la techno peuvent se ruer là dessus, ils auront en plus le tube techno de l’année, "hey boy hey girl" et le tube rock de l’année "let forever be". quant à ceux pour qui le boum boum c’est trop aride bah, ils peuvent attendre que toutes les collaborations soient parues en single pour se les procurer mais vu leurs importances, acheter l’album reviendra moins cher.

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publié par le 30/08/99
Informations

Sortie : 1999
Label : astralwerks / virgin