(ou apocalyptica au festival de dour le 14/07/2006)
apocalyptica c’est un peu comme si devendra banhart rencontrait tarentula ad... un peu comme si les zicos de sepultura avaient rencontré un pote luthier.
apocalyptica c’est un show digne d’embraser wembley, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer.
apocalyptica c’est des cheveux dans tous les sens, des archets qui finissent dépouillés de leur crin, des ostéopathes qui se demandent "mais comment cela est-ce possible sans se démettre douze vertèbres ?"
apocalyptica c’est, au-delà d’un nom impossible à écrire d’une seule traite sans utiliser la touche backspace dix fois, plus fort que metallica et jean-sébastien bach réunis.
apocalyptica c’est 40 photographes (on a compté) qui se montent dessus pour être sûrs d’avoir le meilleur angle sur les ongles vernis de noirs en train de malmener les cordes du violoncelle.
apocalyptica c’est le seul groupe capable de vous ramener 15 ans en arrière, de réveiller vos instincts de minette éperdue qui partait à ses cours de solfège en écoutant du iron maiden.
apocalyptica c’est ça
(tenez au moins jusqu’au titre qui commence à 1 min de vidéo et celui qui commence à 5’)
et ça aussi : www.myspace.com/reinventingthecello
(photos vinciane. toutes ces photos ont été prises en même temps que la vidéo ci-dessus la suite ici)
apocalyptica c’est une superbe photo de loup-garou hurlant à la lune (pourquoi il a un violoncelle dans les mains ça me dépasse)
apocalyptica c’est à peine épilé sous les bras
apocalyptica c’est le cauchemard capillaire
mais apocalyptica c’est surtout Goob qui plie sous les clameurs du public écossais ... dur ...