New Telepathic Friends : leur All Stars est une petite merveille de finesse, la voix n’en fait pas des tonnes pourtant il se passe un petit milliard de choses la dedans, pareil la guitare tout dépouillée et la batterie minimaliste. Et puis tout d’un coup on se rend compte que c’est un long crescendo qui l’air de rien se termine avec une voix qui s’est un peu dévoilée et la guitare ne se contente plus d’envelopper la basse, elle a gagné en densité mais c’est déjà la fin alors on réappuie sur play et on essaie de comprendre ce mystère de composition-morphing-invisible. Les autres morceaux ont aussi pour thématique une sorte d’éloge du quotidien, de focalisation sur les petits détails qui ont de l’importance mais avec un style un peu plus classique.
Houston Calls : de l’émo très bien produit, pas trop screamo et avec double dose de jolis claviers... miam c’est limite pop si on fait abstraction desguitares qui font grrrrrrwww. et elles font bien grrrwwwww :D.
Amandine : le nom est étrange, à vrai dire s’il venait pas d’une neighbour de last.fm qui a plutôt bon gout j’aurais pas tenté le coup (d’un autre côté ca se serait appelé the sad hours of us depressive folk swedish crowd j’y serais pas allé non plus, comme quoi choisir un nom de groupe ca peut jouer autant sur le succès du dit groupe que sa musique) d’ailleurs c’est pas tellement de la folk depressive même si la voix est un peu plaintive, y a de la batterie, le tempo peut être relativement enlevé. et puis y a du banjo et de l’accordéon. et les couplets c’est un peu comme du grunge, tout se calme mais au lieu d’une grosse basse, y a une ligne de piano. Etrange mais plaisant (putain du banjo et de l’accordéon plaisant c’est pas tous les jours ça !)
Goo goo blown - le bonhomme : j’avais entendu parlé de cet album depuis pas loin de 2 ans (cf interview de Hopper sur le cargo) et je l’ai reçu la semaine dernière, d’abord rien que les livrets on comprend que c’est du sérieux, textes et artworks très très bien foutus et on rentre direct dans un drole d’univers. Et puis la musique, déjà ce qui frappe c’est la prod impressionante : les cordes dont on sent toute l’ampleur mais qui n’étouffent pas pour autant les guitares saturées à souhait mais pas agressives, ca donne un son d’ensemble pêchu et rock au possible qui préserve néanmoins le timbre des instruments classiques. Après la voix prend beaucoup de risque à jouer les aigus et à choisir des parties plutôt délirantes, fantaisistes, surjouées mais pour moi ce délire faire partie intégrante du trip et à la première écoute ca le fait déjà plutôt bien.
sinon ça n’est pas franchement une nouveauté mais Mazzy Star tourne et retourne