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publié par Mickaël Adamadorassy le 06/12/06
Ceux à qui il manquait "la" voix

ou Recife au Gambetta, le 03/12/2006

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Autant le dire tout de suite, je voue une admiration assez démesurée à new ams, premier album de Recife, repêché par hasard dans les promos du cargo !, ça commence l’air de rien ou presque des petites séquences très 80’s, des nappes planantes et puis ca s’emballe, la guitare rentre d’abord crémeuse en accords qu’on laisse sonner, avant de partir en solo sans complexe, parce que ça joue tout simplement super bien. Echoes derrière c’est presque la même chose synthés et riff de guitare déroulées tranquillement, la voix chuchote "’echoes" et écoute les répétitions, très zen, et puis ca part encore dans un solo ébouriffé.

Ils appellent ça de la pop progressive et si le début marque surtout le côté progressif et la fascination pour les synthés 80’s et n’ayant pas peur de le dire, la bonne vieille dance comme on savait encore la faire jusque dans les années 90 (écoutez papy micky) : écoutez the name, une merveille de second degré, un hommage aux 80’s avec sa séquence du début et le jeu de basse, le tout transcendé par d’excellentes parties de guitare et un refrain irrésistible et dance à souhait avec la grosse caisse qui fait boum. Ne parlons pas des paroles..

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Mais il y a aussi de petites merveilles indie pop sur New Ams, Mars on My Way avec son synthé de toute beauté et un refrain qui fait mouche, On the roof, partie de chant génial, très pavement dans l’esprit. Et toujours ces guitares lead qui en jettent. Quelque part entre Gomez et Pink Floyd quoi. Et putain quand j’ai découvert que ce que c’était un groupe français qui faisait ça, je suis resté sur le cul, bien qu’au fond y a pas de raison...

Et donc j’étais vachement content de voir Recife ce samedi, tout ce que j’ai décrit précédemment y était, ça joue super bien, que ce soit les progs ou les guitares, ce n’est pas le résultat d’une surproduction en studio, ils sonnent comme ça en live. à un détail près.

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un énorme détail.

les voix : disparue la voix qui donne tout ce côté indie pop au disque, idem pour la chanteuse de the name. Le guitariste fait ce qu’il peut , le mix du gambetta n’aide pas non plus mais de si bien connaître le disque, c’est un peu décevant, il manque une bonne partie de la saveur à laquelle j’étais habitué, ça ne chante pas faux, ni moche mais il n’y a pas ce petit plus, ce grain qui fait qu’une voix est marquante, quelque soit sa technicité. Et même pour un groupe qui pratique de longues plages instrumentales ça reste gênant.

Néanmoins pour finir sur un point positif, le deuxième album semble plutôt bien, avec en digne successeur de the name dans la catégorie dansante "où est la fille" groovy et marrant à souhait, avec le gratteux qui lache la guitare et tente un jeu de scène plus en phase avec le style, pas encore tout à fait concluant mais appréciable.

à écouter sur myspace.

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Derniers commentaires
terant - le 07/12/06 à 09:20
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pareil, je suis grand fan de ce premier album.