ou Robben au meilleur de sa forme

Si Robben (éminent membre de l’équipe hollandaise de football) était dans un groupe de wok’n’woll, il serait bien évidemment le lead-guitarist-15000-notes-à-la-seconde, celui qu’on a bien du mal à faire revenir de son solo de la mort de 5 minutes avec pantalon en lycra, sueur au front et cheveux longs et bouclés façon Europe (à ce sujet n’oublions pas de fêter dignement les 20 ans de « the final countdown » cette année … ressortons les bigoudis). Au détail capillaire près, Robben sur un terrain de foot c’est exactement ça, ses coéquipiers sont dix à (bien) jouer collectivement, à construire les actions et puis, ce doit être dans le contrat, un milieu de terrain lance le môssieur (longue balle sur son aile gauche en bordure de terrain) qui une fois la balle au pied ne relèvera la tête qu’après :
1/ avoir été bousculé par la défense
2/ avoir tiré à côté
3/ avoir tiré sur un défenseur
4/ avoir tiré à côté
5/ avoir marqué (hélas)
6/ être tombé à la limite de la surface
7/ avoir tiré une nième fois à côté alors que deux joueurs sont démarqués à 10m de lui …
Oh c’est sur il est très bon, il donne des leçons de démarquage en veux-tu en voila, il élimine au minimum 3 adversaires dès qu’il touche la balle, il est vif, décisif, tout ce que vous voudrez mais c’est la plaie du foot et un bien mauvais exemple pour tous les jeunes attaquants en club qui font chier le reste de l’équipe par leur attitude ultra-personnelle. M. Van Basten, avec tout le respect qu’on vous doit, pour l’avenir du foot (rien moins), s’il vous plait faîtes quelque chose, sortez-le ! droguez-le ! noyez-le !
Admettons, il a des circonstances atténuantes. La principale étant bien sur la couleur du maillot hollandais, un bel orange « belle-beille » dont on rigole bien fort jusqu’au jour où on se retrouve avec un tel maillot sur les épaules (Olivet, 1990, ah-la-la) … faut assumer c’est sur mais trouvons donc quelqu’un pour lui expliquer que d’autres avant lui on fait preuve d’humilité et ont réussi d’importants exploits malgré ce handicap (et je ne parle pas de moi là). Il n’y a pourtant pas bien loin à chercher …
C’était Goob, en direct de son canapé à l’heure de la sieste … pour le cargo !
je rêve...