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publié par Mickaël Adamadorassy le 11/01/09
Celui qui se la jouait solo (1/3)

Toujours à la bourre, même compte-tenu du continuum espace-temps que certains nomment le cargo time et pas vraiment fana de l’exercice qui consiste à classer dans un ordre précis ce qu’on a préféré dans l’année (peut être pour m’aider à ignorer le fait que j’ai pas écouté tant de choses que ça cette année...), voilà donc vaguement organisée chronologiquement et illustrée "mon" année 2008. 01 - Choice Dainties (janvier 2008)

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Groupe parisien impressionnant d’énergie en électrique, je me demandais comment ils réussiraient à transposer leur univers en acoustique. La réponse est avec une grande classe, la tension est toujours palpable, mais sans la chape d’électricité, la voix de Maud parfois un peu ténue, peut pleinement s’exprimer, la contrebasse apporte aussi beaucoup, de même que le piano, pas toujours au rendez-vous des concerts électriques. et qui permettra une belle reprise de Cat power qu’on retrouvera d’ailleurs dans la session cargo ci-dessous.

Plus sur le cargo ! :

02 - Drou And The Candy Kid ( Janvier 2008) drou 2255240965_3fed227b67.jpg Il m’arrive parfois de jouer à l’ingénieur du son et de faire profiter du matériel qui s’accumule chez moi ma copine Sandra aka Drou (moi je préfère Sandra mais bon..), précédemment chanteuse de Cellar Door. Il s’agit d’enregistrements maisons, de démos mais la voix et les compos sont très bien et je suis content d’avoir eu une toute petite part là dedans, parce que bon même si elle a l’air de dormir sur la photo, Drou sait ce qu’elle veut et c’est ce qu’on le souhaite.

Plus, pas sur le cargo ! :

03 - Arther (février 2008)

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Souvent l’envie manque de rester voir les 5 concerts de la flèche d’or qui semble toujours située au bout du monde pour n’importe qui n’habite pas en face. Mais parfois on est récompensé de son obstination par un groupe qui vous met juste sur le cul, en l’occurence une voix tout bonnement exceptionnelle, pas loin de Beth Gibbons. Derrière un groupe qui joue bien et réussit l’exploit d’aligner guitares très très sales, ambiances planantes et ballades acoustiques avec cohérence et qualité. Un premier album est sorti en 2008 accompagnée d’une tournée plutôt conséquente. On peut leur souhaiter maintenant de continuer sur cette lancée, d’encore améliorer leur formule live et ça finira par le faire, et le faire gros pour Arther.

Plus sur le cargo ! :

04 - Bo (février 2008)

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Bo c’est un personnage, drôle, excentrique, un poil pointu parfois quand il ne dédaigne pas un peu de name dropping mais pas bo..bo pour un sou. Mais Bo c’est aussi un groupe qui envoie, rock quand il faut, agréablement parsemé d’électronique dans une veine un peu grandaddy-esque mais plus dansant plus pêchu, il s’autorise même un peu de hip hop quand il veut. En fait il s’autorise un peu tout sur disque et en live et c’est ça qui est bien, c’est parfois rock, parfois chaotique mais juste ce qu’il faut. A défaut de le voir en concert, l’album est très bien aussi. très très bien même.

Plus sur le cargo !  :

05 - Electric mop - pop (mars 2008)

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Electric Mop est un objet étrange, piloté par Bettina Kee et Emiliano Turi, respectivement pianiste et batteur, le projet est le résultat de la fusion de leurs projets précédents d’un côté plus électro et de l’autre plus jazz et expérimentales, et ce à l’iniative de leur label, on aura connu plus romantique ou plus rock’n’roll comme histoire. mais au fond on s’en branle comme qui dirait, vu que le résultat est hautement intéressante en termes de sonorités (de l’orgue assez classique à l’électro très kitsch) et de richesse musicale. Accessible et pointu, planant et bandant, c’est autrement mieux que l’autre gros naze de sébastien tellier par exemple

Plus et pas sur le cargo ! :

06 - Simone White (avril 2008)

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C’est flippant, désolant même de se dire que sans une bête pub on aurait peut être jamais eu le plaisir de découvrir simone white et la petite ritournelle de the beep song, dont les paroles ne sont pas aussi basiques que le titre le laisserait croire, il y a chez elle une réelle qualité dans le songwriting, un petit air de nick drake parfois dans la manière dont les mots s’associent. Le personnage, atypique, est aussi fascinant sur scène, comme hors scène. La flèche d’or n’était pas un cadre parfait surtout pour la photo mais au moins ce n’est pas trop bruyant et on a pu pleinement profité du concert, des chansons mais aussi de ce qu’il y a entre les mots, une fille attachante, pas vraiment extravertie mais pas timide non plus, juste contente d’être là, de cette nouvelle expérience. Une façon de voir la vie, d’écrire des chansons aussi. plus, encore une fois pas sur le cargo :

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Derniers commentaires
sfar - le 11/01/09 à 23:41
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Très intéressant
je ne pensais pas que tu aimais Bo par exemple !

Benoît - le 12/01/09 à 18:49
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Merci de parler un peu de Simone White qui le mérite amplement !