ou robin allender (gravenhurst) @ music in mind festival, bruges, 23/02/07
vous reprendrez bien un petit peu de belgique ? (*ceci est un clin d’oeil à un autre article) dans l’impatience de retrouver le festival de dour (12 au 15 juillet), un petit tour par la belgique pour le festival music in mind à bruges ce vendredi. l’aimant ? les magnétiques gravenhurst. le trio se produisait pour la première fois dans sa nouvelle formation, robin allender reprenant la basse. robin allender, le même que vous retrouvez dans son projet solo sur la compil escale #2. une première tout à fait ’successful’ et très en phase avec le son gravenhurst, jambes en x et converses comprises.
alors le cargo fait les présentations...
belle idée que ce festival de la fin de l’hiver (oui les crocus sortent leur nez aux ronds points madame, c’est bien le signe du printemps qui approche), annonçant les beaux jours, une tournée qui se dessine, un album à la rentrée... septembre est loin. peut-être espérer un crochet hexagonal au fil de mai... patience. mais le temps est déjà long.
quelques nouveaux titres au music in mind festival (dont on soulignera l’extraordinaire gentillesse du personnel du lieu et des organisateurs). de facture fires in distant buildings, entre une entame post-powerpop et un finish post-rock. l’amorce du set de bruges en boulet de canon, un velvet cell carré, volumineux, plaçant la barre très haut.
puis rapidement dans ce set trop court, l’ahurissant enchaînement song from under the arches, see my friends, un marathon d’énergie démantibulant le batteur, dave collingwood (à écouter également en solo sur escale #2), dont on se demande chaque fois comment il ressort vivant et en un morceau (les baguettes, elles, non).
s’ensuivent trois trop courts titres en solo du talentueux nick talbot.
vous pensiez avoir été terrassé par le final exutoire de la formation au complet. non, il vous reste de quoi ressentir intensément les interprétations de nicole, the diver, et pour couronner le tout d’un splendide black holes in the sand, ce morceau qui clot habituellement les concerts par une plage de batterie infinie et si prenante. dépouillé de sa substance percutante, le titre impose la finesse d’un songwriter les plus doués de ces dernières années.
à l’affiche du music in mind, la formation néo-classique de max richter dans l’amphithéâtre. malheureusement, une prestation peu convaincante malgré la beauté lénifiante que l’on connaissait de l’album the blue notebooks. il ressort des enchaînements de pièces, une sorte de vacuité diffuse, là où le disque savait jouer les conteurs d’histoires.
the low lows aperçus sans accrocher et enfin les britons de iliketrains dont la formation et l’énergie pourraient laisser attendre une performance captivante. pourtant, si le post rock est de bonne tenue, on s’ennuie trop vite... ou alors c’est que le diver de gravenhurst vous a définitivement fait sombrer...
à écouter
gravenhurst dave collingwood robin allender iliketrains max richter the low lows
Wow wow wow
je suis jalouse !!!
les photos sont, malgré les conditions difficiles, extras !!
celle de nick talbot est carrément magnifique
Mince alors vous vous êtes ennuyés avec iLiKETRAiNS ?!?!
j’adore leur album c’est bien dommage que la prestation n’est pas été au niveau !
bonne journée et bon retour ;-)