ou 21 Love Hotel à l’Union Bar, le 18/03/2007

2 jours à peine après une prestation très réussie devant un divan du monde bien rempli d’un public vite acquis à la cause, me revoilà face aux 21 love hotel. Dehors on a perdu 10 bon degrés mais dedans même si on a pas très nombreux, ça reste chaud voir bouillant dans ce contexte plus intimiste, et sorti de l’effet bluffant de la première fois, ou simplement parce qu’on peut difficilement être plus prêt de la musique, eh bien on prête beaucoup plus attention à celle-ci, on analyse un peu plus alors on se dit qu’on va avoir un peu plus de choses à critiquer. et puis non en fait que ce soit dans une salle bondée ou un café-concert, le show est toujours aussi bon (voir meilleur pour la voix dont les aigus m’avaient paru un peu agressifs au divan).
Et ça y a pas de secrets, c’est plus qu’un signe de qualité. Bon vous allez dire "mééé il part toujours au quart de tour, on dirait un groupienaliste de rocksound" (un groupienaliste est un personnage qui croit que parce qu’on s’appelle radiohead ou placebo on fait de l’art même avec ses crottes de nez). Mais je pose honnêtement la question : ils ont quoi de mieux à faire que de signer 21 love hotel nos labels français ? courir après des sites de mp3, soigner l’acné de nouveau rock garage français ?
je n’imaginais qu’ils puissent utiliser un mégaphone :-)
très belles photos