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publié par vinciane le 05/10/06
celle qui avait un problème

(ou la note dédicacée à simon g

voilà deux mois. davantage même.... dix semaines que les américains de eagle*seagull ont joué au festival de dour. une si jolie surprise d’après-midi. la belle découverte du festival. sur scène, un duo guitare/violon ou clavier/violon. des morceaux doux mais corsés - pas des bluettes, de vraies compositions pertinentes et talentueuses. alors elle se fait soigneusement un noeud au mouchoir, elle note en gras le nom du groupe dans un coin, se promettant d’étudier le cas dès que l’été aura accepté de lâcher prise sur son emploi du temps.

 

et alors, de retour à paris, elle trouve en haut de la tour de pise des cds à écouter, un disque reçu dans l’empressement du départ pour le festival. il est écrit : eagle*seagull. si ça n’est pas un signe ça.... ! ô joie, ô plaisir de se plonger dans l’écoute de ces onze titres sortis sur lado/tomlab. le chant un peu lancinant lui rappelle étrangement parfois arcade fire lors des premières écoutes. mais musicalement tout semble arrangé autour du clavier, avec un son parfois délicieusement rétro. et cette voix qui la déchire en deux.

ce premier album de eagle*seagull n’est pas de ces disques marqués d’une époque et désuets deux ans plus tard. Malgré toutes ses facéties stylistiques - qui ont initialement pour but de ne pas caser l’album dans un genre musical indéfectible - le disque est d’une cohérence implacable, qui vient probablement du chant. un chant qui saurait -pour une raison obscure- lui tirer les larmes sur your beauty is a knife alors qu’elle s’imagine facilement danser un rock échevelé sur son rythme... peut-être le seul bémol de cet album hétéro-homogène, le registre vocal un peu restreint. tant pis... et tant mieux.

mais "elle a un problème". et ce problème est que malgré cette excellente découverte de l’année, il lui est difficile d’aller plus loin quand tomlab lui propose une rencontre même virtuelle avec les membres du groupe. deux mois qu’elle s’arrache les cheveux pour essayer de trouver un semblant de question pertinente à poser à ces américains mystérieux. deux mois que c’est la panne sèche. un peu comme si la musique se suffisait à elle-même. qu’il n’y ait pas, cette fois, besoin ou envie de décortiquer la conception, de fouiller les mémoires, de parcheminer l’avenir. et si la beauté de ce disque était justement son aura insondable ?...

si d’aventure à la lecture de cette note, les membres de eagle*seagull se prenaient d’une envie de commenter, de répondre aux questions jamais posées, alors "elle" se ferait un plaisir de poursuivre cette non-interview...

-> en concert le 11 octobre à la flèche d’or et c’est gratuiiiiit !!!!

 

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Derniers commentaires
gab - le 05/10/06 à 12:32

et tout le long on croit que celle qui a un problème c’est la charmante demoiselle de la photo ... alala tu sais accrocher le chalant Vinciane !
Ceci dit (et sans trop s’attarder sur la photo, si si) ça donne fichtrement envie d’écouter tout ça ...