Calaveras c’est un groupe garage rock qui a fait ses débuts en 2005. Un EP, Slow Down en 2006, un album , Behind the door, en 2007 et une série de concerts plus tard, le groupe s’arrête suite à des difficultés rencontrées par le label. Mais 10 ans après, les quatre membres décident de revenir avec une musique aux influences rock psychédélique où l’énergie brute est toujours bien présente. Composé de John Jacquin au chant, William Rowley à la guitare, Aurélien Brendel à la basse, et d’Aaron De Luca à la batterie, les Calaveras sont en feu ce soir.

Placé entre Red Diesel et The Burnin’ Jacks, le groupe a un peu la pression, face à un public déjà bien chauffé par le groupe précédent. Ça ne l’empêche pas de faire monter la sauce à son rythme, le set commence avec des morceaux plutôt doux mais alors qu’on arrive à la moitié du set c’est le déchaînement. On assiste alors une débauche d’énergie impressionnante. Le chanteur en particulier paraît presque en transe sur scène et se jette au contact de la foule plusieurs fois. De même pour William qui décide d’emmener sa guitare jusqu’au milieu du public, rejoint peu après par John.

Une fois amorcée cette machine-là ne s’arrête, bien au contraire, les musiciens ne relâchent pas la pression, continuent à mettre le feu. L’ambiance est à son apogée ce soir au Bus Palladium alors que Calaveras entame ses derniers morceaux, avant de laisser la place aux brillants et déjantés Burnin’ Jacks.