ou l’Australie s’en va ...
Et voilà, ça devait finir comme ça, on le savait bien … on s’y était même préparé mentalement à cette grosse déception, la logique d’avant match voulant forcément une victoire italienne, mais bon … snif-snif quand même …
D’autant qu’ils n’ont pas démérité, les Aussies, et nous on s’est pris au jeu tout doucement, on a même commencé à y croire : 0-0 à la mi-temps, bel exploit déjà. Puis coup de théâtre à la 50e minute, un italien se fait expluser ! L’Australie prend alors le jeu à son compte avec ses moyens un peu limités c’est vrai (au niveau vitesse notamment) mais ils sont présents, ils font bien tourner la balle, ils se créent des occasions et si on fait pas gaffe on va finir par vraiment la faire cette chronique foot trop chiante avec laquelle on flirte depuis le début de cette coupe du monde. Bref, tout ça pour arriver à l’impensable fin à l’envers, le coup de massue dans les arrêts de jeu, un pénalty accordé très, très, très, très, très, mais alors trrrrrès gentiment aux italiens … Eh m’sieur l’arbitre, c’était quoi ce plan ? Normalement c’est à l’Australie que ça arrive ça ! Enfin bon, encore une fin à suspens comme ils savent si bien nous les concocter, c’était en harmonie avec leur parcours jusqu’ici …
Notez en passant le calme héroïque avec lequel on vous parle (on s’étonne nous même) alors qu’on s’est quand même fait voler par les italiens qui se sont encore une fois montrés redoutables dans l’art de tomber dans la surface ... alors qu’on vient d’éteindre le magnétoscope (c’est quoi ces matchs à 17 heures … décidément cette coupe du monde est très mal organisée) et qu’on ne l’a même pas jeté par la fenêtre ... le choc sans doute …
Non, restons positifs ! Well done ! C’était déjà incroyable de les retrouver à ce niveau là de la compétition …
Et maintenant pour se remonter le moral - c’est pas l’tout, ne nous laissons pas aller, du nerf que diable -, une petite séance de tirs au but ! Aaaaah ! Rien de tel pour se remettre en selle, pour reprendre de l’allant. Et quelle séance en plus !
Suisse - Ukraine, 0-0 à la fin des prolongations, la star ukrainienne Shevchenko s’avance et écrase totalement sa frappe que le goal suisse arrête net. Hi hi hi … c’est marrant comme c’est toujours la star de l’équipe qui loupe son péno, souvenez-vous de Michel Platini lors du France - Brésil de ’86, ça marche à chaque coup, c’est étonnant. C’est comme si Mick Jagger se prenait les pieds dans le tapis lors d’un de ses innombrables aller-retours sur scène et ce juste au moment d’entamer Satisfaction ou, plus incongru, comme si Keith Richards se cassait la gueule lourdement d’un cocotier au sommet duquel on se demande bien ce qu’il aurait été faire d’ailleurs … (une évocation du guitariste des Rolling Stones qui ne manque pas de nous rappeler qu’on est en déficit certain de frisettes depuis une semaine, rien ne va plus)
Et pour revenir à nos moutons (ha ha ha ... c’est la fatigue, faites pas attention), des stars les suisses en ont visiblement tout un paquet puisqu’ils ont raté les trois pénalties suivants, le goal deux fois et la transversale une fois. Aaah c’est ingrat, aaah c’est pesant, aaah c’est bien ! Mieux que de compter les cartons lors d’un Portugal - Pays-bas même, c’est dire. D’autant que le deuxième ukrainien nous a fait une jolie petite pichenette après une feinte de frappe, du meilleur effet …
C’était Goob en plein décalage horaire … pour le cargo !
Et pendant ce temps la France prépare son 8e de finale de ce soir … hé hé hé …