aura

derrière le sobriquet br. danielson (soit frère danielson) se cache daniel smith, le gourou du new jersey. une décennie que daniel, au sein de son collectif danielson famile, livre des compositions estampillées christian rock / alt.folk. un mélange d’indie folk / americana assaisonné d’une forte dose de spiritualité, de louanges, de prières... l’aura de la danielson famile a grandi d’années en années, distribuée par secretly canadian, elle a attiré toujours plus de fervent dont les plus récents ne sont pas des moindres. ainsi il y a quelques semaines je vous parlais du quatrième album de sufjan stevens, seven swans, une merveille acoutisque, pure et savante. produite par daniel smith et parue sur la structure de ce dernier, sounds familyre. avec l’aide de membres de la danielson famile.

large

la clique semble indissociable. aussi, quand secretly canadian annonce la parution d’un solo de daniel smith, il faut prendre le concept de solo dans un sens extrêmement large... et bien évidemment megan, andrew, david (tous trois de la famile), sufjan stevens ou encore l’homme de half-handed cloud (john ringhofer), la femme de danie, sa soeur lilly, son père lenny et ses amis christian & melissa palladino... tout ce beau monde est de la partie !

champêtre

l’album est peu éloigné de ses prédecesseurs : aussi fou, varié, jouissif et attachant. la voix nasale aigrelette de daniel smith s’aventure sur de beaux morceaux psychédéliques à la saveur champêtre. pas étonnant que l’homme se soit constitué un costume arbre taille réelle pour chanter sur scène... brother is to son se déguste simplement et entièrement, d’un tordant "things against stuff" jusqu’au final "brother is to son", montée épique vers la spiritualité danielson. rien de trop, rien ne manque, la traversée agite les sens, agit comme un baume à l’âme et nous attire dangereusement vers cette secte délurée du new jersey. pas loin d’être la meilleure sortie secretly canadian de l’année.