Bertrand Burgalat ne laisse pas indifférent... C’est le moins que l’on puisse dire, mais avec cela on a pas dit grand chose. Mais comme souvent si on écoute, regarde, appréhende le monsieur au premier degré on restera sur le pas de la porte sans aucune envie de rentrer. Mais dites vous bien qu’un homme qui a ressortit le génial André Popp ne peut pas être tout à fait mauvais... Et puis vous en pensez ce que vous voulez, nous on continue à faire comme on a toujours fait sur le Cargo... à notre manière !

On se retrouve au Point Éphémère, dans les locaux de répétitions. Etrange de se retrouver au FMR qui vient de fermer sur une décision administrative. Depuis quelques jours tout le monde ne parlait que de ça dans les milieux plus ou moins autorisés. La salle est vide, le restaurant fermé, quelques personnes en profitent pour faire des travaux. Seul le local de Bertrand résonne. Dernière résistance musicale dans un lieu habituellement bouillonnant, débordant... Le contraste est parfait, si la situation du FMR est préoccupante, si l’histoire de la fermeture est rocambolesque quoi de mieux que de continuer en musique, avec l’humour et la dérision des textes de Burgalat. Pas la peine de revendiquer, de grands messages politiques, il faut continuer à vivre que cela soit avec un survet’ vert et mauve ou pas.

La rose de sang

Survet’ vert et mauve

Un immense merci à Thomas, Bertrand et ses Dragons.

Images : Renaud de Foville