sautiller comme des lapins
franchement cela aurait été plus simple d’avoir affaire à un mauvais album, le truc faussement fun avec un rythme bidon pour vous faire sautiller comme des lapins ridicules dans la boue des festivals et sur les pistes de danse cet été. mais ce n’est pas le cas... ce n’est pas là que se situe le problème, c’est plus une histoire d’indigestion. car au début on peut se mettre for your ears only le matin à fond dans les oreilles pour se réveiller. qui n’aurait pas envie de se remuer et d’avoir la pêche sur "theme from « gutbuster »", ce morceau à fond dans les enceintes feraient bouger n’importe qui... mais au bout d’un moment on se lasse, un peu répétitif, certainement trop long - un peu plus de 60 minutes...
indigeste/anecdotique
déjà avec "a lot of stick (but not much carrot)" on commence un peu à décrocher. toujours sympa, remuant avec quelques influences rapisantes mélangées à des sons rigolos, mais un peu moins bon que les précédents morceaux... et il reste encore plus de trois quart d’heure... alors une solution car l’album est loin d’être mauvais, bien au contraire : se faire sa propre sélection sur la platine car si on évite des morceaux comme l’indigeste "buckweb and fishlip" ou l’anecdotique "do the christmas rush" on peut quand même se mettre à fond dans l’appart ou lors d’une soirée si vous voulez voir tout le monde commencer à se bouger - pour en faire profiter les voisins - l’excellent "summer song blue" ou le remuant "busyness mans lunch", par exemple. a vous de voir !