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publié par alex le 30/03/00
belle and sebastian
- fold your hand child, your walk like a peasant
fold your hand child, your walk like a peasant

vulgaire groupe

que se passe-t-il sur la planète belle and sebastian ? le groupe sort un single « commercial », passe à top of the pops, donne une conférence de presse à londres, ou se fait interviewer par la chaine mcm ; le groupe qui évitait obstinément tout contact avec les médias est partout dans les journaux et à la télévision, comme n’importe quel vulgaire groupe de pop. une vraie révolution, en résumé.

brit pop, techno et pop fm

on s’attendait donc à un album de brit-pop, de techno ou même de pop fm, avec une couverture fluo et isobel campbel en petite tenue, mais ma montagne a accouché d’une souris : le quatrième album de belle and sebastian est du pur belle and sebastian, dans la lignée des trois précédents. rien de bien nouveau, donc, mais quelques chansons qui justifient l’achat de l’album dans les délais les plus brefs. la chanson d’ouverture, “i fought in a war”, est une magnifique ballade mélancolique écrite et interprettée par un stuart murdoch au meilleur de sa forme. “the model”, la chanson suivante, rappelle certaines chansons de if you’re feeling sinister : une mélodie enjouée et imparable, des claviers aériens, une basse subtile, des cordes et une flute pour couronner le tout.

habituelles recettes

la suite n’est malheureusement pas toujours au niveau de ces deux premiers morceaux, mais quelques morceaux sortent du lot. “don’t leave the light on baby”, une longue ballade en clair-obscur, nous montre une nouvelle facette du talent de belle and sebastian, dans un style plus...groovy. “the wrong girl”, une chanson que le groupe jouait déjà en concert en 1998, est la chanson la plus pop de l’album, avec une ligne de trompette assez amusante. “the chamet lines” est la ballade habituelle au piano de stuart murdoch. il y en a au moins une par album, et très franchement on ne s’en lasse pas. le reste est moins intéressant, et une remarque importante à ce propos : les camarades de stuart murdoch, et notamment isobel campbel, prennent de l’assurance, et chantent et composent plus que jamais sur ce nouvel album. le résultat n’est pas désastreux, mais quand-même en dessous des compositions du patron murdoch. le nouvel album des belle and sebastian est donc sans surprise. on retrouve les recettes habituelles, la marque de fabrique des écossais lunatiques, on est tout de suite en terrain familier. mais, finalement, n’est-ce pas ce qu’on attend de l’écoute d’un album de belle and sebastian ?

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publié par le 30/03/00