En ce 28 janvier, la Maroquinerie se réchauffe doucement avec un premier groupe ouvrant la soirée pour Basement. Groupe punk rock tout droit venu d’Exeter (UK), Muncie Girls est composé de Lande Hekt à la voix, basse et guitare, de Dean McMullen à la guitare principale et de Luke Ellis à la batterie.
Avec plusieurs EPs et albums à son actif ( le dernier, Fixed Ideals, datant de 2018), le groupe a l’habitude de la scène et cela se ressent. Dès les premières chansons le rock et l’énergie sont là, en particulier pour Dean à la guitare qui dispose d’une présence et d’une énergie indéniable. Quelques titres plus tard et il est déjà temps pour Muncie Girls de quitter la scène pour laisser place au deuxième groupe de la soirée : Culture Abuse.
Musique rythmée et rock, le groupe séduit au premier abord mais le public est rapidement désarçonné lorsque le chanteur du groupe arrive sur scène titubant et plusieurs bières à la main, clairement un peu trop alcoolisé. Après seulement quelques chansons il lance le micro de façon assez violente dans le public puis sur la batterie derrière lui. Quel contraste entre cette voix puissante, les musiciens qui délivrent un set des plus énergiques et ce comportement chaotique et perturbant, une attitude à la limite du respect. On se demande alors si l’on devrait en rire ou en pleurer. Dans le public les gens ont l’air partagés : entre expressions choquées et sourires satisfaits, on peut dire que d’une façon ou d’une autre Culture Abuse n’aura laissé personne indifférent.
Lorsque le groupe quitte la scène de la Maroquinerie, le public se réjouit de pouvoir enfin écouter la tête d’affiche tant attendue ce soir, les talentueux Basement.
Arrivé sur scène depuis quelques secondes seulement le groupe est déjà acclamé ! Le public autant masculin que féminin, s’époumone afin d’encourager son groupe préféré. Après 4 albums sortis depuis leurs débuts en 2009, ainsi que plusieurs tournées, Basement a de la bouteille et démarre en force son show et le public les suit. Les mouvements de foules et pogos commencent instantanément et l’énergie présente dans la salle se retrouve aussi bien sur scène que dans la fosse.
Avec "Nothing Left", "Aquasun", "Spoiled" mais aussi "Promise Everything", le groupe parcourt toute sa discographie pour le plus grand plaisir du public parisien. La foule toujours en délire, la fin du concert arrive bien trop vite et le groupe sort alors de scène. Malgré la demande générale, les lumières se rallument dans la salle, pas de rappel possible pour le groupe ce soir malheureusement.
