Et maintenant, quelque chose de totalement différent. Nous pourrions appliquer cette célèbre formule des Monty Python aux deux sessions d’Aurélien Merle sur le Cargo !
Deux sessions tellement différentes qu’il aura fallu presque dix ans (neuf pour être exact, mais c’est chouette d’avoir des chiffres ronds) pour se retrouver avec Aurélien. Et comme pour la première session Aurélien n’est pas seul. Il est accompagné de la Roda Marcel Samba. Il faut bien cela pour s’attaquer au répertoire de l’immense Chico Buarque. Car oui, Aurélien nous offre une session juste avant les fêtes de fin d’année qui rend hommage à l’un des plus grands noms de la "Música popular brasileira". Une session de danse, de sourire, de bonne humeur, une session pleine de couleurs, de vie. Mais une session qui aura été complexe à mettre en place. Je ne suis pas certain qu’une session aura été aussi longue à caler. Plus de la moitié de l’année à trouver une date, un lieu, changer de date, changer de lieu, passer à travers les filets des emplois du temps et des empêchements de chacun, de l’un qui tombe malade ou de l’autre qui ne peut plus venir au jour prévu. Fin août on arrive à trouver la date qui convient à tout le monde. On décide d’un lieu, en extérieur. Et la date s’approche, on surveille la météo, qui nous joue des tours. Trop incertaine pour filmer dehors. Alors plan B ou C, ou D, on ne les compte plus, on se retrouve dans un appartement parisien, avec une superbe vue sur une bonne partie des monuments de la capitale.
Et puis il faut se mettre en place, il faut pouvoir filmer sept musiciens dans un salon parisien. Il faut pouvoir enregistrer sept instruments très différents, que chacun soit à l’aise, confortable. Il faut prévoir plusieurs prises. Mais tout se fait simplement, avec le sourire, avec simplicité. Chacun prendra le temps que tout se passe au mieux, et la musique de Chico Buarque ne peut que nous emmener vers un peu plus de légèreté, de simplicité, d’humilité même. Nous avons réussi à nous retrouver en cette belle journée pour vivre ce moment de musique et de complicité et pour le partager enfin avec vous aujourd’hui.
Ne reste plus qu’à espérer que la prochaine session avec Aurélien ne soit pas dans dix ans !
Samba de Orly
Sera que Cristina Volta
Apesar de Voce
Images : Renaud de Foville Son : Aurélien Merle.
Pour Apesar de voce et Sera que Cristina volta :
- Paroles et musique : Chico Buarque
Pour Samba de Orly :
- Paroles : Chico Buarque
- Musique : Toquinho et Vinicius de Moraes
- Cavaquinho, choeurs : Shintaro Soma
- Guitare : Jean Poulhalec
- Flûte, percussions, chant : Noémi Schwab
- Rebolo, choeurs : Max Gillet
- Percussions, choeurs : Daïna Urgin
- Pandeiro, choeurs : Erwan Ledoux
- Chant : Aurélien Merle