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publié par Mickaël Adamadorassy le 18/10/12
Tribute to Grandaddy - Le Motel, Paris

C’est une période faste pour le fan de Grandaddy, un très bon concert à Rock en Seine en août, avec une setlist quasiment parfaite, un groupe qui sonne bien plus "live" maintenant que la machine n’est plus aussi bien rôdée et surtout un Jason Lytle qui assume mieux la position de frontman, un album du même, Dept. of Disappearance, qui est sorti le 16, une date donc bien choisie pour un Tribute to Grandaddy organisé au Motel.

Dress code : chemises de bucheron et casquette

Un endroit qui donne des contraintes intéressantes à l’exercice : le Motel c’est chouette mais c’est une toute petite scène sans batterie et on a beau identifier d’abord Grandaddy par le son des synthétiseurs, il n’y aurait pas derrière une section rythmique solide et capable de donner de la pêche à un Summer’s here kids ou un AM180, ça ne marcherait pas.

Ou alors pour que ça marche, il faut trouver autre chose, et les participants de ce soir ont tous des manières différentes d’aborder la chose : juste une guitare, un peu de clavier et une mini-chorale pour Anabel’s Poppy Day, guitares-voix pour The Rodeo, ça fonctionne très bien mais les chansons s’y prêtent bien aussi, de la batterie jouée aux claviers, ou pré-enregistrée pour d’autres, de la MPC pour Plaisir d’Offrir (Maxime de Please don’t blame Mexico et Toy Fight + Jean de feu-Hopper et Toy Fight + Sylvain de Game&Watch). Et pour tout le monde des claviers bien sûr, plein de claviers de préférence cheap et/ou vintage, pas de doute on est dans le thème !

Au total, on aura droit à une bonne partie de The Sophtware Slump, He’s simple, he’s dumb, he’s the pilot compris, et bien sûr AM180 et Summer’s here kids, finalement une setlist assez proche des "vrais" cet été.

Plaisir d’offrir, plaisir de recevoir

Tout le monde n’est pas forcément très au point, certains proposent une relecture un peu second degré on va dire... mais c’est bon esprit, comme le public suffisamment nombreux pour donner chaud, un public qui connaît les paroles et chante les petites mélodies qui pourraient manquer dans ces réarrangements.

On est loin du sophtware slump revisité d’ADA , l’exercice n’a rien à voir mais on se dit qu’avec tout le talent présent sur scène et un peu plus de répétitions, y a moyen....allez vite on en fait une deuxième ?

Et pour finir un grand bravo au Motel et Camille Bertini pour l’organisation de cette soirée !

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