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publié par Ben Gaston, Mathilde Vohy le 17/10/19
MaMA Festival Jour 1

Tandis que les apéros clôturant la Convention se terminent nous filons pour le début des concerts. C’est le label Think Zik qui ouvre le bal à la Cigale où il présente 6 de ses artistes. A 19h, Faada Freddy déboule sur scène pour 30 minutes, même si on sent que l’envie de rester plus le démange. Son court passage lui laisse tout de même le temps de chanter ses classiques tels que Letter to the Lord et de nous présenter une nouvelle chanson à paraître très prochainement. Quelques remerciements à son label et c’est déjà aux suivants d’être présentés, la salle s’étant un peu vidée. Ha The Unclear ne dispose visiblement pas de la même notoriété en France. Mais quand on apprend qu’ils sont Néo-Zélandais et que c’est leur première en Europe, cela semble assez logique. La folk rock du quatuor nous convint et nous donne envie de ne pas rater la sortie de leur premier EP en 2020.

On traverse le boulevard pour se lover dans le décor cosy et vintage du Phono Muséum. Après le jazz inspiré et virtuose du Carine Bonnefoy Duo, c’est autour de Joseph Chedid (frère, fils et petit fils de qui vous savez) de venir nous offrir son talent et sa bonne humeur. Il est très à l’aise et n’hésite pas à faire chanter l’auditoire dès le premier morceau.

Pas le temps de s’attarder néanmoins, on file du coté du métro Blanche où se trouve une grande partie de la programmation de ce MaMA 2019, dans divers boîtes et clubs du coin. Dans les sous-sols de la Machine du Moulin Rouge, la Chaufferie présente les lauréats des iNOUïS et a fait le plein pour voir le phénomène DI#SE sur scène. 17 ans seulement, une maturité bluffante et un show captivant. On sort à peine qu’une forte averse nous oblige à nous réfugier à quelques mètres de là au Magnum Club pour assister là aussi à la prestation convaincante d’une jeune artiste : Sally, 19 ans et beaucoup de fans dans la salle. Puisqu’il pleut toujours, on reste à proximité au Backstage By the Mill, et dans notre moment jeunesse avec l’electro-pop-jazz hip hop de YellowStraps, projet mené par deux frères Belges qui nous expriment leur joie de jouer en France pour la première fois.

Une petite pause et nous voici à présent devant la grande scène de la Machine nommée Le Central. Là, Blick Bassy commence par une longue histoire sur la décolonisation du Cameroun. Accompagné d’un violoncelle, clavier et cuivres, il installe son univers toujours surprenant et à priori assez décalé avec le lieu. Un petit coup de Vélib’ pour retourner dans le chaudron de la Cigale. Imany a la lourde tâche de clôturer la festive Think Zik ! Party. Pari réussi avec l’aide de tous les groupes l’ayant précédée pour un final explosif !

Et l’on ne va pas retomber en intensité, bien au contraire, en descendant deux étages en dessous dans le sous-sol surchauffé en décibels de la Boule Noire où déferlent les riffs rageurs de It It Anita. Le quatuor belge a déjà une certaine réputation et on remarque que beaucoup sont venus voir le phénomène sur scène. Après nous avoir asséné leur noise ultra énergique, ils finiront comme à l’habitude par un morceau dans la foule, batteur/batterie compris !

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