ici et maintenant
Alors il me dit : « Tout se passera ici et maintenant ». Il faudra obéir, se mettre debout, regarder et écouter. S’asseoir, se lever.
Ramper. Le choix, avoir le choix, se donner les moyens, reussir ou s’écraser. Un seul but consommer, un seul moyen, s’acheter, acheter, se vendre, tout vendre.
Nier que la seule valeur c’est l’argent, que le seul étalon c’est la réussite. C’est comme vivre à genoux ou debout. Pareil au même.
Arracher le coeur du peuple.
Un poing levé, l’index dressé. Avec humanité et coeur. Des symboles, des images. Balayés. Sous le pavé, rien.
Des coups, des flashs, du sang, la mort. Ils veulent la vérité, on leur offre la transparence. Je ne pense pas, je ne parle pas, je ne conteste pas, je n’agis pas. Je ne pense plus. Juste essayer de continuer. Respirer, oublier, être, paraître et enfin mourir.
Ne rien savoir. Ne pas comprendre. Ne pas écouter les histoires, les mensonges, les vérités. Devenir transparent, pourquoi s’assumer. Différence. Constance, transparence. ABSENCE.
Qui est absent. Diabologum. Damien. Il n’y a plus de programme. Il y a les mots, les images. La voix. La voie. A suivre ? A écouter. Une ligne droite, tout autour du monde, autour de nous. Tout commence dans le petit brouillard du matin. Se lever, tôt, très tôt, ou rentrer se coucher en passant prendre le pain, doux, chaud. Mais l’illusion s’envole et le fouet claque, un couperet. Qui fend l’air. Sur une nuque bien dégagée. Le bruit sourd d’une tête qui tombe. Dans un panier. Il n’y a rien à comprendre, juste à prendre et partir. Chacun avec son butin, avec ses mots à lui, à nous.
Nous sommes lundi. C’est fini.