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publié par Ben Gaston le 29/09/20
Arman Méliès - Théâtre de la Ville - Espace Cardin - 25/09/2020

Mars 2020, nous avons notre pass pour le Théâtre de la Ville, on se réjouit de voir Arman Méliès nous présenter ses nouvelles créations. C’est prévu le 16, vous connaissez la suite.. Nous voici donc quasiment 6 mois plus tard, masqués et sans pouvoir se déplacer (la galerie photo sera peut-être un peu moins riche qu’à l’habitude) à l’Espace Cardin qui accueille une partie de la programmation du Théâtre de la Ville fermé pour rénovation.

Ambitieux projet placé sous le signe des grands espaces et de l’héroïsme, Arman Méliès a composé une Trilogie américaine où l’on croise les fantômes de Kerouac, Basquiat, Jim Morrisson, ou encore Sun O. Pour ce concert unique, on nous promet quelques morceaux de Laurel Canyon, son 6e album et tête de proue de ce vaste projet.

Est-ce l’absence de première partie ou notre habitude perdue de la musique live, il faut avouer que nous mettons deux à trois morceaux pour entrer dans l’ambiance. Le quatuor est alors rejoint par Pacome Genty à la guitare et telle une météore dont il est question nous décollons enfin pour un somptueux voyage qui durera 1h30. Il sera suivi du morceau qui donne son titre à la soirée, « Laurel Canyon ». Difficile de citer les titres auxquels nous avons eu droit, Arman ne parle pas entre les morceaux, un simple merci ou une réaction teintée d’humour lorsque l’occasion se présente, rien de plus. Reste un univers incroyablement foisonnant, mystérieux et inspirant, porté par un groupe au diapason de son leader. (mention spéciale à Antoine Kerninon à la batterie qui insuffle une énergie soutenant tous les autres instruments). Au milieu de nouveaux morceaux, nous retrouvons avec plaisir « Constamment je Brûle » de l’album Vertigo ainsi que la reprise de « Le Départ », chef d’œuvre de Maissiat.

Standing ovation et longs applaudissements à la fin du set, monsieur Méliès revient seul en scène pour un « En nous la vie », de l’album Casino (2008), tellement actuel, aujourd’hui, en 2020.

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