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publié par Mickaël Adamadorassy le 22/03/19
Alma Forrer - Les Trois Baudets, Paris - 20/03/2019

On retrouve Alma Forrer aux mêmes Trois Baudets que de notre dernière fois avec elle, enfin pas tout fait : la direction artistique a changé, assurée désormais par Mathias Malzieu ( de Dionysos et lui-même) tandis que l’exploitation a été confiée à Mad Line qui va aussi gérer le FGO. Pas de révolution pour les Trois Baudets qui reste une scène plutôt chanson française mais un nouveau format : les artistes programmés ont l’occasion d’y jouer une série de trois dates.

C’est la première pour Alma, désormais signée chez BMG et qui sortira bientôt son premier album, déjà précédé par un premier titre , Conquistadors qui confirme le changement d’orientation musicale, moins folk et plus pop, qu’on sentait déjà dans les dates précédentes. Depuis il y a eu beaucoup de travail, au chantier des Francofolies qui offre des résidences avec coaching scénique etc à des jeunes artistes, des cours de chant, de l’écriture avec entre autres Thousand et Jo Wedin & Jean Felzine.

Et donc le résultat de tout ce travail c’est aussi une nouvelle formation live, on garde un batteur et un guitariste qui alterne entre demi-caisse et acoustique pour compléter celle d’Alma ou la libérer de l’instrument pour se consacrer entièrement au chant. La grande nouveauté ce sont les claviers assurées par la talentueuse Léa Worms qu’on avait déjà croisée chez Madame Robert, elle est venue sans l’énorme cabine Leslie cette fois-ci mais on apprécie toujours autant ses talents d’organiste et de claviériste en général.

Le nouveau répertoire qu’on découvre ce soir marque d’abord par sa variété, il a y a encore un peu de folk, des sons qui rappellent toujours les racines américaines, mais on est quand même dans un univers beaucoup plus pop, parfois même des choses assez dansantes. La voix d’Alma navigue tout naturellement entre toutes ses influences, nouvelles et anciennes, on la sent plus posée, plus sereine mais aussi plus solide. Là encore on sent qu’il y a du travail sur la scène et apparemment des gens qui la "grondent" si elle parle trop ou fait des blagues mais heureusement pour notre plus grand plaisir à quelques moments elle craque, en particulier aux moments des remerciements qui prennent un air de remise des oscars.

Assez bizarrement le moment le plus fort du concert fut pour nous .... sa reprise de Patrick Juvet où elle nous a montré de très jolies notes dans les aigus qu’on ne lui connaissait pas et qui rendent le résultat franchement beau (sans connaître l’originale..)

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