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publié par Mickaël Adamadorassy le 16/03/22
Ada Lea : Et l'ardeur : découvrir Ada Lea en cinq chansons

Ada Lea aka Alexandra Levy , songwriteuse canadienne, basée à Montréal s’inscrit dans le même courant indie-rock "à chanteuse" que Big Thief ou Phoebe Bridgers mais sans les incartades noisy et avec une sensibilité un peu plus (dream)pop . Ici on est plutôt sur des rythmiques lentes, en son clair ou crunch voir sur une bonne vieille folk, avec un peu de batterie, des morceaux mélancoliques mais pas dépourvus de dynamique surtout dans la voix, travaillées de multiples manières. On apprécie la richesse et la variétés des arrangements, la construction des chansons qui sort volontiers des classiques.

Le titre ci-dessous "Damn" ouvre son deuxième album One Hand on the steering wheel the other sewing the garden sorti chez Saddle Creek , séduit d’abord par sa dynamique, son débit vocal, un joli refrain appuyé par un piano électrique, et alors qu’on ne l’attendait pas spécialement le titre prend soudain une tournure épique et se finit sur un climax bien scotchant.

Le concert parisien d’Ada Lea devait avoir lieu au Pop-up du label le 29 janvier dernier mais il a été annulé, on croise les doigts pour qu’une nouvelle date soit programmée rapidement, étant donné qu’elle a un tourneur français (Radical) ça s’annonce plutôt bien ! Et pour la peine on vous met "hurt", le morceau qui nous avait fait découvrir Ada l’année dernière mais qu’on avait oublié de vous partager.

’Partner’ se distingue par le traitement particulier sur la voix, distordue, volontairement voilée mais avec avec toujours de l’expressivité, une scansion qui peut se faire "rebondissante" et des guitares un peu plus saturées elle aussi avec un côté très lumineux, onirique. On pense à Lisa Germano pour l’ambiance et à Jesca Hoop pour la capacité à surprendre, le côté un peu fantasque de toutes ses choses qui se mélangent dans la musique d’Ada Lea.

Plus surprenant dans une veine 80’s mais très efficace, on adore aussi "Can’t stop me from dyin" :

Et pour finir un extrait du premier album, what we say in private, un titre un peu plus rock mais avec toujours ces petites touches d’originalité apportées à la formule indie-rock , une énergie, un foisonnement de vie dans le morceau :

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publié par le 16/03/22