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publié par tairanteuh le 23/10/04
a.c. newman
- the slow wonder
the slow wonder

parrainage

peut-être faudra-t-il que je me penche à nouveau sur le cas des new pornographers. leur dernier album sur matador ne m’avait pas laissé une impression renversante. pas comme celle que procure l’album solo de leur leader a.c. newman. the slow wonder est une superbe échappée dans les territoires du rock sixties sous le haut parrainage de ray davies et de ses kinks. ce n’est pas une expérience inutile, anodine, délibérément rétro pour autant. pensez plutôt à la manière dont supergrass peut emprunter au passé pour façonner de petites perles qui font chavirer à la moindre écoute.

noble

c’est bien de pop dont il s’agit. et la plus noble, la plus racée, la plus efficace, la plus pénétrante. la plus, simplement. carl newman a décliné l’exercice le temps d’une petite demi heure sur 11 morceaux imparables. de l’introductif « the miracle drug », morceau le plus scotchant de l’année avec sa construction pop et ses guitares indie rock, jusqu’à « 35 in the shade », morceau plus audacieux et dense, les oreilles frémissent devant un sens mélodique aussi pur.

pyramide

l’album n’est pas linéaire pour autant. les ambiances sont plus ou moins électriques, passant de la power pop (« battle for straight times ») à la ballade folk (« cloud prayer »). mais cette variété n’est pas synonyme de décousu comme cela est souvent le cas lorsqu’il y a trop de bonnes idées à revendre. intelligent et étonnant donc, deux qualités bien rares qui méritent de s’attarder sur the slow wonder. il n’y aurait l’album de joy zipper cette année, je le placerais bien au sommet de la pyramide des disques pop parus cette année.

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publié par le 23/10/04
Informations

Sortie : 2004
Label : matador