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publié par Mickaël Adamadorassy le 07/03/12
49 Swimming Pools - Le Café de la Danse, Paris - 01/03/2011

Le petit souffle qui fait de grandes choses

Ca faisait un moment qu’on avait envie de voir ce que 49 Swimming Pools donnait en live et on a pas été déçu, le disque nous a régalé de la qualité des compositions et de sa production résolument ancrée dans un son très british et délicieusement rétro sans être non plus coincé dans le passé. Une sorte de Marty McFly puisant le meilleur un peu partout dans la grande frise chronologique de la musique. (ouais je sais Stuck In The Sound l’a déjà fait le coup de Mc Fly mais je préfère Bowie à Queen pour ma part)

De la session cargo, on savait le groupe capable de sublimer ses versions studio avec moins d’arrangements certes mais en préservant ce qui compte vraiment.

Le live en grand format apporte à la musique les vidéos, qui a du sens comme c’est rarement le cas dans un concert, car ces images-là sont vraiment l’univers du groupe, pas un cache-misère pour tromper l’ennui ou faire du spectacle en plus. L’intro de concert avec les images d’Occupy Wall Street c’est plus mitigé, certainement parce que Lou Reed s’est un peu trop fourvoyé ces derniers temps... Philip Glass on lui fera crédit pour cette fois... Le plus intéressant au delà des personnalités montrées c’est surtout les anonymes qui protestent et comment ces images semblent intemporelles, au début on a vraiment l’impression de voir des protestants contre la guerre du Vietnam ou quelque chose du genre dans les années 60/70.

Le live c’est aussi l’humour d’Emmanuel, qu’on sent nerveux mais qui prend quand même la parole, souvent et sans filet semble-t’il, ce qui donne ce fameux petit souffle, un truc de pros comme.. Michel Sardou. Un petit souffle donc avant chaque morceau et ça repart. Ce sera le gag récurrent de la soirée.

Et puis il y a le rock’n’roll et là c’est plutôt Etienne et sa Gretsch. Même s’il est souvent à la guitare acoustique, les morceaux, nouveaux et anciens, lui ménagent quand même de l’espace pour de beaux moments de rock’n’roll.

Mais ne faisons pas de jaloux, derrière la section rythmique assure parfaitement le job, le batteur Fabien malgré sa minerve est tout sourire et le bassiste Samuel, dernier arrivé dans le groupe, s’il partage un peu moins de regards complices que les autres est néanmoins "dedans". Et à les écouter tous les quatre, on a vraiment l’impression d’entendre un groupe et pas un groupe plus les musiciens additionnels.

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