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publié par Wally le 26/10/05
Tom Vek - Nouveau Casino, Paris - 30/09/2005
Nouveau Casino, Paris

basse

Il y a quelque chose de magique à se trouver à un endroit précis juste au bon moment. Au Nouveau Casino, le 30 septembre, c’est sans doute dans ce petit creux, cette niche, là, à gauche de la scène. Le parfait endroit pour voir, et surtout entendre, l’ossature de la petite salle parisienne se faire malmener à coups de basse sur 11. Après les Kasabian, Maxïmo Park et autres Doves, Paris accueille ce soir un fier représentant du renouveau de la scène anglaise : Tom Vek, 23 ans, sourire d’ange, cheveux en bataille et voix mélancolico-pop. Tout pour plaire, donc.

dupe

Sauf que le public n’est pas dupe. Certes, Tom Vek et ses trois copains "ont du son", comme aime à le rappeler le néon reprenant le titre (We Have Sound) de l’opus "garage-made" du Londonien. Coté conviction, il en manque peut être un peu pour faire bouger un public parisien à la hauteur de sa réputation d’éternel blasé. Certes, quelques yeux se ferment çà et là pour apprécier un “You Set The Fire In Me” ou un “Nothing But Green Light”, mais les titres sont les répliques trop exactes des versions qui tournent sur les platines. That’s the point : malgré quelques improvisations sur “A Little Word In Your Ear”, saluées par la salle, la prestation est trop fidèle à l’album, l’émotion du live ne passe pas à travers les micros. Sur “If I Had Changed My Hand”, on a l’impression qu’enfin, le concert commence. Des mains se lèvent et des têtes remuent au son de la grosse caisse. Les cannettes du groupe, ensorcelées, en dansent de joie sur scène.

pogo

Tom nous gratifie d’une new one, “The Horse Race”, au riff de guitare lancinant et planant, parfaite mise en son de la lumière bleutée qui habille le Nouveau Casino d’une bluffante aura de sainteté, avant de nous provoquer par un “I Ain’t Saying My Goodbyes” brillant d’efficacité. Personne ne peut résister, le premier rang en tente même un pogo, avorté, et... c’est tout. Merci, au revoir. Pas de rappel ce soir. Un album qui avait tant promis torché en 45 minutes, c’est un peu limite. Mettons ça sur le jeune âge de l’animal, que nous ne manquerons d’attendre au prochain tournant.

Text by Ath

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publié par le 26/10/05