C’est une heure avant le concert. Un charpentier me dit : « je veux un apprenti, jeune et coordonné, doté d’une bonne vision de son corps dans l’espace. » Le temps d’arriver ne parvient pas à me défaire de cette impression d’usurper. Tiersen enchaîne, inégal, tout du long. Je prends comme une intronisation. Ca vient.
Cette semaine le puits bascule, cul par-dessus tête, cinq jours d’un puits à la renverse. Puisqu’ici on n’est pas fier d’être breton, puisqu’ici on n’est pas fier d’être gascon, puisqu’ici on n’est pas fier, les rapports entre publics et artistes en sont particuliers… L’enchaînement des invités saccade, Diam’s étonne, le liant manque mais ça passe. Les paroles deviennent rares, l’espace change à moins que ce ne soit la perception de mon corps en son sein. Le concert se termine, le printemps commence.
Diam’s chante sur du Tiersen ????
J’hallucine ...