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publié par Mickaël Adamadorassy le 29/03/17
Témé Tan - La Maroquinerie, Paris - 22/03/2017

La Maroquinerie est ainsi faite, avec ses quelques marches qui encadrent la fosse, que bien souvent quand la première partie arrive sur scène, une bonne partie du public est tranquillement assis sur les marches sus-citées tandis que devant l’artiste se trouve un no man’s land plutôt intimidant...

En théorie... car ce n’est pas le genre de choses capables de faire perdre à Témé Tan son grand sourire, il prend simplement acte, se présente, et demande simplement aux gens de s’avancer, sans insister, sans culpabiliser. Et ça marche.

Sur scène, 1 micro, deux contrôleurs pour lancer des séquences ou jouer des sons, parfois une mini-guitare mais rien pour se cacher, rien qui n’a l’air compliqué, tout se joue sur la voix, sur l’échange avec le public, ce qui l’amène sur le devant de la scène voir à se balader parmi les gens. Qui progressivement se mettent à bouger, devant la scène, une maman danse avec son bébé, rejointe peu à peu par les premiers rangs, ceux qui sont venus tôt pour... François & The Atlas Mountains. Entre les morceaux, il a à cœur d’expliquer sa musique et l’histoire autour des chansons. Qui parlent d’ici et d’ailleurs, de son pays natal, de sa famille. Un mélange d’électro minimaliste, de grooves et de mélodies qui ont parfois les couleurs de l’Afrique mais pas que, un peu comme François qui lui succèdera sur la scène de la Maroquinerie, Témé Tan pratique avec bonheur les mélanges, se nourrit de voyages et d’expériences.

On arrive à la fin du concert, on regarde autour de nous et on s’aperçoit que c’est toute la Maroquinerie qui chante et danse avec Témé, partout de grands sourires et le tonnerre d’applaudissements quand il s’éclipse qui est bien au delà de la politesse. On nous avait prévenu que le bonhomme était fort en live mais quand même... waouh...

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