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publié par Mickaël Adamadorassy le 11/02/14
Soviet Suprem
- Bolchoï
Bolchoï

A ce qui parait on vit dans une société de l’image où l’on utilise une vision toujours plus sexualisée et stéréotypée de la femme pour nous vendre tout et n’importe quoi.(dans l’goulag)

Pour le n’importe quoi il semblerait qu’il y ait quand même une alternative et je dois dire qu’elle fonctionne bien, si bien que celle pochette du Bolchoï de Soviet Suprem y est, je l’avoue, pour beaucoup dans la présence de ce disque dans nos colonnes.(dans l’goulag)

A tel point, qu’à mon avis il n’y a pas forcément besoin de mots mais juste de la reproduire ici en vraiment très très grand (dans l’goulag) :

Bon si vous avez encore besoin de quelques mots pour aller ou pas écouter cet OVNI, on va dire qu’on est dans l’univers de la chanson potache à stéréotypes régionaux, ça n’a pas tellement de sens, il suffit de dire goulag ou un autre mot à consonance russe de temps en temps d’utiliser des samples de choeurs de l’armée russe et des cordes aux sonorités "ethniques".(dans l’goulag) Mais bon... peu importe le flacon, pourvu qu’on ait la vodka, un poil frelatée à l’humour gras mais bon y en a qui aime et votre serviteur en fait partie... (dans l’goulag)

A petites doses, ça fonctionne très très bien que ce soit la dance de Bolchoï le titre éponyme ou l’ambiance chanson de Rongratikatong, au début on a peur, on dirait du Tryo sauf que les paroles sont plutôt corrosives façon les rois de la Suède. Eastern Western qui conclue ce court EP, change encore radicalement de style pour un mélange en apparence contre nature de banjo/violon façon country et de mélodies de l’Europe de l’Est(dans l’goulag)

Il n’y a donc aucune cohérence dans la musique comme dans les paroles chez Soviet Suprem mais ce joyeux bordel fonctionne bizarrement bien, tout comme le jeu de ping pong entre les deux voix du groupe et si parfois les paroles donnent l’impression d’être un assemblage de mots pris un peu au hasard ou juste pour la sonorité, le résultat est très réjouissant (dans l’goulag)

Le problème de ce genre de projet à forte teneur humoristique c’est qu’on est toujours à la limite au niveau de l’artistique et ça a tendance à lasser. Difficile de juger définitivement le Soviet Suprem sur 4 titres, on verra bien s’ils ont de quoi faire un album entier autour de ce concept, en attendant on a plutôt passé un bon moment(dans l’goulag) et ça c’était pas gagné !

Et puis allez encore un coup de pochette :

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publié par le 11/02/14
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Sortie : Chapter Two

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