"Ceux qui me connaissent savent qu’il faut me dire ta gueule", sinon il peut continuer longtemps ; pendant des heures il voudrait bien. Il faut dire sur scène il est un peu chez lui, il peut se fumer sa clope tranquille, boire (et perdre) sa bière, évoquer on ne sait plus trop pourquoi les discours de Jospin et nous dire qu’il déteste Mme Dupont ou monsieur Machinchose.On sait pas qui c’est mais en tout cas on n’a pas envie de lui dire ta gueule, tout simplement parce que Sébastien Tellier c’est autant le personnage que la musique, essentiellement à base de claviers, on distingue pas tellement ce qu’il joue sur sa flyin’ V et parfois malheureusement la voix aussi passe à la trappe. Mais peu importe le gros son est là, hors les problèmes intermittents de voix, un mix impeccable sort des enceintes et après un début de festival très moyen, on apprécie la prestation et cette volonté affichée de donner de l’amour (euh c’est lui qu’il le dit)