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publié par gab le 13/04/15
Dominique A
- Eléor
Eléor

Dieu que cette histoire se poursuit bien. On sentait bien que Dominique A avait passé un cap avec son magnifique album précédent Vers les lueurs mais ça demandait confirmation. Car oui, on n’est jamais à l’abri d’un retour de flamme ou d’un artiste passé en mode un coup sur deux, on a même déjà vu des chanteurs s’effondrer en plein essor. Bon, vu la pelletée de bons albums de Monsieur A et après un essor d’une bonne vingtaine d’années, c’eut été surprenant, je vous l’accorde, mais quand même. C’est que la tâche s’annonçait ardue, notre homme allait devoir s’accrocher pour être à la hauteur. Et puis non, à écouter Eléor l’écriture (textuelle et musicale) de Dominique A semble si naturelle et aisée qu’on n’imagine pas de difficultés particulières. Les chansons de ce disque coulent toutes seules, dans le prolongement direct du précédent (les cordes ayant juste remplacé les bois), et on le rejoint dès la première écoute, à "Eléor".

possibles

A notre « Dieu que cette histoire se poursuit bien » on aurait d’ailleurs du ajouter un « et que l’on aime quand Dominique A nous raconte des histoires ». Car si Dominique A, le conteur, fait son apparition sur l’album L’horizon (avec notamment "La relève" et "Retour au quartier lointain"), c’est sur l’album Vers les lueurs qu’il se libère véritablement, puis avec Eleor qu’il marque durablement son territoire. C’est bien simple, on ne l’imagine plus revenir en arrière ou bifurquer maintenant (mais le connaissant c’est sans doute ce qu’il s’apprête à faire), la voie est toute tracée et le chemin des possibles du côté de l’auditeur semble infini. C’est donc avec un enthousiasme non dissimulé qu’on constate qu’Eleor tient toutes ses promesses et même plus. Plaisir des sens immédiat et plaisir du sens futur, associés à l’impression d’assister en direct à l’éclosion d’un artiste déjà majeur en artiste majeurissime. Cela semble beaucoup et si naturel à la fois, comme si (malgré la surprise) on avait toujours su quelque part qu’il en arriverait là.

 

rejoignez-nous

Maintenant qu’on a écrit l’introduction et la conclusion de cette chronique, il serait temps qu’on se rapproche un peu des douze titres de cet album. Ou pas finalement. L’écouter, c’est l’adopter. On va donc éviter de spoiler votre plaisir plus que ça, on vous laisse le découvrir en toute tranquillité. Rejoignez-nous, simplement, à Eleor.

 

Ah oui, on oubliait presque, vous avez jusqu’en septembre pour voir et revoir le concert du 15 mars (avec orchestre) dans l’auditorium de Radio France sur Arte.tv.

 

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publié par le 13/04/15