guimauve

l’intérieur de la pochette nous rappelle carrément celle du fabuleux maxinquaye de tricky. la musique beaucoup moins ! quiet riot commence assez fort avec "munk fink". mélange de jazz, de funk, de musique de film et de son de la rue. mais cela nous lance sur une fausse idée de la suite de cet album... composé essentiellement d’une funk soul assez guimauve, ou pointe parfois une guitare à la eric clapton au plus bas de sa forme ("i don’t want to know") et où l’originalité et les idées ne sont pas toujours au rendez vous, c’est le moins que l’on puisse dire.

délire

saxo sirupeux ("late nite"), voix énervante ("quiet riot"), on a bien du mal à ne pas s’endormir, et on aurait aimé voir un kevin shields ou un j. mascis à la production, tout en se demandant si ils auraient vraiment pu sortir muki de l’ennui et du manque total d’intérêt que l’on peut leur porter. on cherche désespérément le “délire matiné de jazz et de beats drum’n bass” dont parle le sticker de la pochette. peut être, en étant indulgent en comparaison avec le reste de l’album, peut on sortir du lot "floating"... pas désagréable. mais laissons de coté les politesses et ce quiet riot sans intérêt... on a bien mieux à écouter pour la rentrée !