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publié par gab le 08/07/15
Moriarty
- Epitaph
Epitaph

Il semblerait que nos amis Moriarty (voilà un groupe qu’on suit au cargo depuis pas mal d’années maintenant) aient passé un cap avec ce nouveau disque Epitaph. En ce qui me concerne en tout cas, la marche est significative. J’étais bien sûr tombé sous le charme des captations live (sessions cargo en tête) du groupe, j’ai comme tout un chacun joué du Jimmy-feu-de-camp en long en large et en travers mais jamais jusqu’ici je n’avais vraiment accroché sur la longueur d’un album. C’est désormais chose faite puisqu’Epitaph fait partie de ma rotation régulière (sans être intensive, en bonne place section détente) et que je prends énormément de plaisir à découvrir tranquillement les différentes strates de ce disque. Et ce sans qu’il n’y ait eu de changement particulier de ligne musicale. Quel est donc ce mystère ? On vous proposerait bien un feuilleton vaguement policier de l’été sur Cargo TV mais on a perdu notre cameraman roman-photo quelque part dans les îles bretonnes. Ce sera pour une prochaine fois.

relais

Un étrange phénomène qu’on n’investiguera donc pas plus que ça. Parfois le mieux est encore de se laisser aller, ce pourrait d’ailleurs bien être le petit changement discret opéré du côté du groupe, allez savoir. Les diverses aventures extraconjugales de Rosemary Standley (on pense notamment à l’excellent album de The lightnin 3) ont peut-être apporté un infime lâcher prise dans le chant qui aura fait la différence. Peu importe, le résultat est là : des morceaux accrocheurs ("When I ride", "Long live the (d)evil", "Ginger Joe", "G.I. Jesus") pour retenir et faire revenir, des morceaux demi-teintes savoureux ("Reverse(anger)", "History of violence") pour prendre le relais et enraciner nos écoutes, des morceaux qui nous parlent plus personnellement, qui nous remuent et nous capturent ("Diamonds never die", "Back in town", "Long is the night"). Tous les niveaux d’écoutes regroupés et organisés comme il faut pour donner « l’envie d’avoir envie » comme dirait notre maître à tous.

pentes

Vous conviendrez aisément que lorsque Johnny s’invite comme ça à l’improviste dans une chronique, c’est que le besoin de vacances se fait franchement pressant. Ça tombe plutôt bien puisque pour notre grand retour sur les pentes du Cosmojazz Festival de Dédé Manoukian cet été, devinez qui s’en ira jouer sur le glacier d’Argentière au-dessus de Chamonix le 31 juillet (en lieu et place de Youn Sun Nah il y a deux ans). Bing(M)o. Une nouvelle raison, s’il en était besoin, d’être ravi de partir en vacances à la montagne très bientôt. On a hâte.

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publié par le 08/07/15