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publié par Mickaël Adamadorassy le 20/03/11
Mina Tindle - La Loge, Paris - 17/03/2011
La Loge, Paris

Sur Le Cargo !, on aime beaucoup Mina Tindle. Beaucoup beaucoup. Alors quand on a vu qu’elle faisait pas moins de trois dates à La Loge, on les a immédiatement toutes cochées sur le calendrier (au moment où j’écris ces lignes, il en reste encore deux : les 8 et 22 avril). Et pourtant on a failli ne pas assister à ce concert : la Loge est une très chouette salle mais elle n’est pas très grande et il faut réserver sous peine de vous retrouver comme votre serviteur face à ces sept lettres qui font peur : C - O - M - P - L - E - T !

Heureusement quelques personnes ne sont pas venus malgré leur réservation... ce qui a sauvé une poignée d’insouciants tels que moi, mais vous êtes prévenus... réservez !

Nouvelle formule

Enfin bref... c’est donc presque complet ce soir pour Mina Tindle, avec en grande majorité des gens qui connaissent le groupe et/ou Pauline. Ce qui donne une ambiance très détendue, et c’est pas plus mal car ce soir on a droit à une formule encore expérimentale, même si elle a déjà été travaillée en résidence à l’EMB de Sannois juste avant.

Car habituellement Mina Tindle c’est donc un groupe autour de Pauline mais ce soir elle est toute seule avec un pédalier sampler/looper, une stratocaster, à la place de la guitare acoustique et un clavier. Plus des rythmiques et autres samples jouées via le pédalier.

l’art du looping

Et jouer avec un looper, ça demande de la concentration et beaucoup de pratique avant d’arriver à faire oublier que le looper est là (Joseph Arthur est très fort pour ça) ou l’intégrer totalement à la prestation (plus dans le style d’Arman Méliès).

Hormis un stress très sensible sur le premier morceau, Pauline s’en sort en fait plutôt bien. Même si on sent effectivement la concentration, elle retrouve vite la spontanéité et le plaisir de jouer qui la caractérise. Et l’avantage du looper est qu’il lui permet aussi parfois de n’avoir à gérer que la voix et donc se lâcher un peu plus.

se lâcher

Au final, la formule est convaincante car elle permet de retranscrire de manière assez fidèle l’univers de Mina Tindle en version enregistrée tout en laissant de la place pour se faire plaisir, pour se faire des plaisirs en tout genre, vu que musicalement ça part un peu dans tous les sens mais tant mieux, on aime dans tous les sens aussi.

Pour le rappel, Pauline invitera sur un morceau Maxime de (Please) Don’t Blame Mexico qui faisait la première partie et JP Nataf pour quelques morceaux à deux guitares. Leur duo fonctionne bien musicalement, on sent la complicité entre eux deux et surtout la présence de JP finit de détendre l’atmosphère. Et le concert se termine sans qu’on ait vu le temps passer alors du coup, on en reprendra bien une fois ou deux !

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publié par le 20/03/11