Le bus Palladium. Il y a peu de lieux mythiques des nuits parisiennes. Le bus. Gainsbourg en parlait dans ses chansons. Son portrait, une magnifique photo en noir et blanc, trône au dessus du piano dans la bar à l’étage. C’est là que nous retrouvons Lise. Tout en ne pouvant pas ne pas penser que de Mick Jagger à Salvador Dali le monde entier et tout les noms du rock français, sont venus au moins une fois ici ! Impressionnant.
On se retrouve face à Lise. Petit gabarit, tout en douceur avec un sourire charmant. Intimidée, impressionnée. On prend notre temps. Pas évident de se mettre en confiance, de jouer face à la caméra, sans public. L’artiste se retrouve sur le fil du rasoir, en équilibriste et c’est ce qui nous plait sur notre vieux rafiot. Essayer de capturer la fragilité de cet instant, unique et éphémère.
Le piano est derrière un poteau, dans un coin sombre du bar. On installe le peu de lumière que l’on trouve. Lise nous offre deux morceaux à elle puis finit avec une reprise fragile et subtile des Pixies !
Il y a des lieux magiques à Paris. Il y a des moments de grâce. On a eu la chance de réunir les deux.
Where is my mind (Pixies cover)
Ice Lady
Le bal des autos
Merci à Pauline et au Bus Palladium.