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publié par morgan le 05/05/12
Lisa Hannigan - Bi Nuu, Berlin; Allemangne - 03/05/2012

L’attente

Des années que je rêvais de voir Lisa Hannigan, tout d’abord aux côtés de Damien Rice mais leur collaboration musicale s’est arrêtée quasi à la veille du concert du Grand Rex. J’ai ensuite longtemps attendu que son projet solo démarre, puis mûrisse. Et quand celui-ci a vu le jour sous la forme du merveilleux Sea Sew, l’envie de la découvrir sur scène n’en fut que décuplée. Malheureusement, et dans l’incompréhension la plus totale, cette pépite ne fut pas distribuée en France, et Lisa ne s’est alors pas produite dans l’héxagone. Il aura donc fallut attendre 6 années et la sortie de son deuxième album Passenger pour qu’elle vienne jouer enfin en France et en Allemagne. C’est vous dire donc si l’attente était longue et grande.

La rencontre

C’est dans le lieu atypique du Bi Nuu, club qui investit la station de métro de Berlin, Schesisches Tor, que j’ai pu réaliser presque un rêve de gosse, découvrir Lisa Hannigan sur scène. Et autant vous dire que le concert était un moment de pure euphorie et d’émotions. On fond d’entrée devant le charme, et la douceur de la jolie irlandaise. Mais attention derrière ces traits qui pourraient vous imaginer une jeune femme timide, se cache, un boule d’énergie, de bonne humeur, déchaînée et bien décidée à mettre le feu. Et c’est bien ce qu’elle a fait, entourée de son excellent groupe, et naviguant d’instruments en instruments, pas moins de six. Depuis quelques mois que j’habite la capitale d’Outre-Rhin, je n’ai jamais vu un public manifester autant d’attention, de participation, d’énergie et d’amour à l’égard d’un artiste. On se dit alors que lui aussi a du l’attendre toutes ces années. Au sujet du public, Lisa a d’ailleurs twitté après le concert que le public berlinois est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur ; puis le lendemain elle se disait encore souriante en repensant à cette foule en délire. Au milieu du set je suis frappé au plus profond, lorsque Lisa, saisie d’une émotion non dissimulable, interprète les Little Bird, Teeth et O Sleep. Les dédicaces fusent. Il semblerait que la jeune femme ait beaucoup d’amis présents. L’énergie revient avec ces titres les plus enjoués tels que les I Don’t Know, What I’ll do et Knots. A noter lors du rappel l’hommage fait à Levon Helm, batteur de The Band, et disparu récemment, avec le titre The Night The Drove Old Dixie Down, repris solennellement en coeur par le public. Bien que la presque heure et demie de concert soit passée à la vitesse de l’éclair, le souvenir de cette première rencontre restera impérissable, et j’ai déjà hâte de la revoir prochainement. En attendant, je ne sais pas vous, mais moi j’ai comme une envie de me re-regarder la session cargo ;)

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