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publié par Mickaël Adamadorassy le 01/10/03
La ligue des gentlemen extraordinaires - Stephen Norrington
Stephen Norrington

le monde est en ébullition : les machinations d’un grand méchant au masque ridicule font peser la menace d’une guerre mondiale sur le siècle mourant mais pas de panique sur demande de sa majesté, allan quatermain, un chasseur dont les exploits sont devenus légendes va réunir un groupe de individus aux pouvoirs extraordinaires et faire payer au vilain cette faute de goût qu’est son costume.

un scénario... limpide

je l’ai résumé en 2 lignes et si vous m’en accordez 3 de plus je peux vous raconter tout le film mais ça ne serait pas vous rendre un bon service, car en dépit de cette simplicité la ligue est un bon divertissement plein de qualités alors faisons fi des archétypes et des clichés qui y abondent et apprécions plutôt le fourmillement d’idées comme par exemple, une des visions les plus originales et les plus intéressantes du nautilus qu’il y ait eu au cinéma (même j’aurais bien aimé voir ce que ganz et jeunet aurait fait sur 20 000 lieues).

des personnages attachants

malgré leur nature très stéréotypée et leur liens très téléphonés qu’ils entretiennent (la relation père-fils entre sawyer et quattermain est par exemple totalement inintéressante), c’est bien les personnages principaux qui font l’intérêt du film, alan moore, l’auteur du comics dont dérive (librement) le film, a eu vraiment une idée géniale de se faire se côtoyer des personnages connus comme le dr jekyll, tom sawyer, némo etc..... ce mélange à lui seul donne son piment au film qui en plus est plutôt bien réalisé, bien sûr on parle de super pouvoirs donc il y a beaucoup de trucages mais ce n’est pas non plus une surenchère et on porte plus attention au travail des designers qui ont bossé les visuels du film qui est très réussi.

ca ne sera pas le film de l’année bien sûr mais en tout cas c’est un bon divertissement qui en plus regorge de petites trouvailles graphiques, le tout emmené dans la bonne humeur par un sean connery sympathique au possible (on chipotera pour l’absence de prises de risque étant donné que ce type de rôle n’est pas nouveau pour lui) et des acolytes plutôt convaincants eux aussi.

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publié par le 01/10/03