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publié par tairanteuh le 17/10/00
echoboy
- vol. 2
vol. 2

atypisme

à peine remis de la sortie du vol.1, plongée dans l’électro post-80, voilà que richard warren livre son troisième album. n’ayant pas posé les oreilles sur le vol.1, je ne saurais vous parler d’une quelconque évolution mais ce vol.2 sonne moderne. le premier morceau, "turning on" aurait très bien pu ouvrir le surrender des chemical brothers et certains effets font d’ailleurs penser à "music : response". dans la production actuelle echoboy est assez atypique. jugez en par ces 9 morceaux, tous très bons (un fait rare). "telstar recovery" est un tube potentiel avec son synthé au son usé (qu’on se rassure le matos doit valoir cher quand même...) et cette voix distante. echoboy se rapproche alors de primal scream... une recherche sonore qui vise à marier de manière idéale rock et electro. "kelly’s truck" et sa petite voix incompréhensible et enfantine surnageant au dessus d’un tempo rapide. richard warren expérimente sans se laisser aller. il nous traîne au long de ses morceaux sans que l’auditeur ne s’ennuie ou pire ne décroche. le disque évite la monotonie en alternant des plages énervées et d’autres calmes.

fat lady

pour preuve "siobhan" tout en tranquillité et finesse. "schram and shedlle 262" (quel titre) évolue pas très loin du "star" de primal scream. "südwestfunk no.5" emprunte, comme spécifié, un peu au funk mais malheureusement ne décolle pas trop du son initial... l’exercice devient presque ennuyant... par contre "circulation" confirme que richard warren s’est enfilé les deux premiers solo d’eno dans le ciboulot. le morceau ressemble beaucoup à "the fat lady of limbourg" sur taking tiger moutain by strategy... difficile de ne pas convaincre quand on a une telle référence. echoboy change une nouvelle fois la donne, livrant un tube quasiment pop avec guitare, ambiance trip-hop et vocaux posés proche d’un phelim byrne (day one)...

september songs

le disque dérape alors (nous rappelons que cela est sans danger pour votre lecteur) vers une fin rock "high pitch needs" qui ressemble encore aux primal scream de vanishing point, tant pour le foutoir sonore que pour la voix... (peut-être apprendra-t-on que bobby gillepsie avait boudé la route du rock pour enregistrer avec echoboy ?). pour ce deuxième volume des aventures d’echoboy il faut désormais passer de l’electro au rayon rock entre chemical brothers, brian eno, primal scream. réussi, alléchant mais guère ensoleillé... l’album de septembre ?

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publié par le 17/10/00
Informations

Sortie : 2000
Label : mute / labels

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