sessions d’enregistrements

voilà au moins un groupe qui n’a pas peur d’afficher ses influences. quand on écoute le second morceau de the great eastern, on se dit qu’ils ont dû écouter le velvet underground pendant les sessions d’enregistrements. le batteur de delgados devait avoir la batterie de moe tucker dans les oreilles, normal donc que ce morceau s’appelle "velvet". même si le refrain n’a rien à voir avec le velvet underground et, qu’hélas, l’influence du groupe new yorkais ne se ressent pas vraiment sur le reste de l’album.

dualité

groupe à deux voix, l’une féminine, l’autre masculine, on se demande si les delgados n’ont pas tout construit sur cette dualité. ils aiment mélanger deux styles, deux genres dans une même chanson. mais à l’image de "american trilogy", et de ses violons archi-classiques, the great eastern manque de corps, de présence. les mélodies sont sympathiques, mais rarement transcendantes, les voix manquent cruellement de personnalité... en fait on a souvent l’impression d’avoir déjà entendu ces chansons qui nous retiendraient sûrement plus avec plus de caractère plus d’originalité (même si le mélange comédie musicale - pop rock anglais de "13 gliding" et son excellente fin, nous fait penser que l’on peut être pas passé loin d’un bon album). etrangement il y a souvent quelque chose qui gâche l’impression générale dans chaque morceau. très certainement les voix sur "kid choir", qui donnent au morceau un côté " niais " qui n’est pas du meilleur effet !

cul-cul

l’ensemble reste un peu trop " cul-cul " et certains passages de the great eastern - "kappo" par exemple - nous font dire que les delgados pourraient faire beaucoup mieux... la prochaine fois !