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publié par Mickaël Adamadorassy le 26/06/15
Death Cab For Cutie - le Bataclan, Paris - 25/06/2015

Notre dernière avec Death Cab For Cutie remontait au Trabendo en 2006, pas vraiment un boycott, mais plutôt des circonstances et peut-être aussi des albums qui donnaient un peu moins envie. En fait depuis Transtlanticism (2003) on adore systématiquement 1 à 2 morceau(x) par disque et le reste c’est... variable. Et puis on a vu les setlists de la tournée actuelle, New Year en intro et Transtlanticism en outro. C’est comme une sorte de signe ça et il fallait qu’on y soit.

Et on a bien fait d’y croire : on a pris un sacré plaisir en revoyant Death Cab, même sur les chansons qu’on aimait pas spécialement voir pas du tout (Soul Meets Body je pense à toi !!). Ben Gibbard était déjà un très bon frontman, il n’a fait que se bonifier, autant dans la gestion du chant que dans le jeu de guitare. Il danse peut être un peu moins autour de son micro, mais il donne toujours de sa personne, comme en témoigne sa chemise vite trempée et ses guitares soigneusement essuyées par le roadie entre les morceaux. La basse de Nicholas Harmer sonne toujours aussi bien et à la batterie c’est presque un sans-faute et vu la complexité de certains plans qui ont l’air écrits pour une boite à rythme on reste parfois admiratif devant la solidité du batteur.

Depuis le départ de Chris Walla, DCFC est désormais un quintet en live, avec l’arrivée de deux claviéristes/guitaristes. Dans les premiers rangs, jamais l’idéal pour le son, on ne distinguait pas forcément toujours ce qu’ils jouaient mais il y a quand même une certaine densité dans le son, des arrangements supplémentaires qui font qu’on y gagne, même si on les sent souvent un peu derrière dans le mix, là où la guitare et les claviers de Chris avaient la même importance que les parties de Ben.

Au niveau de la setlist, ils nous ont fait New Year à la fin mais globalement elle correspond à ce qu’on attendait : le "meilleur" de chaque album (You are a tourist , Soul Meets Body, I Will Possess Your Heart) et un peu plus du dernier dont les très bons Ghosts of Beverly Drive, Little Wanderer, Black Sun et You wanted me all my life, qu’on aurait cru un peu trop "molle" pour du live mais qui passe en fait très bien. Mais bon, on ne se refait pas, pour nous les deux grands moments du concert c’était un bon New Year à 3 guitares et Transatlanticism toujours aussi sublime.

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