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publié par gab le 27/01/06
david neil cline - david neil cline -
david neil cline

1984

Van Halen, "Jump", tout le monde situe ... 1984, on était tout marmots et on mimait la chanson raquette de tennis à la main en sautant sur le lit des parents ... mais c’est pas le tout (et c’est bien gentil) il faudrait qu’on surveille d’un peu plus près le réseau d’approvisionnement d’un des fondateurs historiques du cargo, il me semble qu’il est sur la mauvaise pente. Alors on s’inquiète, on l’invite quand même aux soirées, faut pas déconner, mais ça murmure, ça jacasse, ça ragote et on se ressert du Monbazillac en causant UMP. C’est comme notre cap’tain qui nous concocte un blind-test annuel où Jenifer rivalise avec Herman Düne, les sautillants Hanson (très fort Yves sur ce coup là) avec Gravenhurst, fallait oser. Il n’en faut guère plus pour décréter que le cargo prend l’eau, tous sur le pont, à vos seaux, en rythme, on écope ...

lutte

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Un rien d’aigreur de ma part diront certains puisque je me suis fait ravir mon titre gagné de haute lutte l’an dernier. Ils auront peut-être pas complètement tort mais j’argumenterais aisément qu’un blind-test cargo se doit d’être dépressif ou ne pas être. D’abord. Et quand on perd, c’est tradition (bien que je soupçonne la chose de se faire à la tête du client), on doit chroniquer David Neil Cline. Me demandez pas pourquoi, c’est le genre de coutume qui remonte à la nuit des temps et dont tout le monde a oublié le sens. Un peu comme celle de rentrer dans la rame de métro avant que tout le monde en soit descendu, on ne sait plus trop pourquoi on le fait et ça défie la logique la plus élémentaire mais c’est un tel plaisir des sens qu’on ne se voit pas l’abandonner. Dans le cas présent, c’est pareil, on n’en saisit pleinement la teneur émotive que lorsque la musique prend d’assaut nos petites oreilles fragiles et qu’on a un peu forcé sur le Médoc (Ceci dit je ne pense pas qu’il soit très judicieux de tenter l’expérience à jeun. Les plus téméraires d’entre vous peuvent nous écrire sur ce point, la science en sortira grandie). La musique démarre et Van Halen nous parle de l’eau-de-là (mais est-il mort au moins ?) et nous on pleure notre enfance à jamais enterrée. Seule consolation, quand on se fera piquer le discman dans le RER d’ici une demi-heure, on aura la satisfaction de faire cause humanitaire (ou au moins scientifique pour rester dans le domaine), faire découvrir David Neil Cline à une génération de rappeurs on fait difficilement plus décalé (et plus cliché de ma part j’en conviens), j’en rigole d’avance.

calée

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Alors que le monsieur passe au stade supérieur -la perceuse quand même-, revenons sur la principale innovation de cette année, le blind-test photo. Essayez chez vous, ça marche très bien, même les yeux ouverts. Mélangez des photos du cargo, mettez quatre types en ligne devant votre écran d’ordinateur et demandez-leur de retrouver l’artiste en question ainsi que la salle où a eu lieu le concert, ambiance garantie. Bien sur, c’est moins imprévisible que la version musicale (pas de Michel Sardou sur fond de Compagnie Créole par exemple) mais ça change un peu. Seul bémol cependant, les points négatifs délaissés pour on ne sait quelle raison obscure cette année. Il est en effet regrettable de se passer bêtement de ce petit piquant supplémentaire, ce petit shoot d’adrénaline qui vous assaille quand vous venez de crier Madonna et que pendant une demi seconde vous vous demandez si vraiment ce laisser-aller enviné était des plus judicieux ... Mais voila, David enchaîne les solos suraigus, jambes écartées, Flying V bien calée (si tant est que cela puisse se caler ce genre d’engin) et blebelamelatsilacrela winnnnn, Scatman version instrumentale, la classe. Et puis déception, ça ne dure que 31 minutes. Heureusement, j’en ai eu deux pour le prix de d’aucun (Vinciane qui se débarrasse de son gain de l’an dernier, c’est pas joli-joli tout ça), du coup on fait durer et il chevauche toujours, imperturbable, cheveux bouclés au vent(ilo) ... mais comment peut-il avoir des chaussures de cette taille là, lui ? Cela semble humainement impossible ... bah tant que ça n’empêche pas madame d’être amoureuse ...

temps

C’est moi ou ça devient légèrement criard là ? 29 minutes et un titre emblématique "The metal rules", il est temps que ça se termine vu l’aspect décousu vers lequel vire ce compte rendu. On adoptera au final la stratégie de dame Vinciane l’an dernier, on en restera aux impressions à chaud, cela vaut mieux pour tous les partis concernés. En attendant il me reste une bonne heure de transport, joie dans les chaumières, Donna me voilà ...

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publié par le 27/01/06
Derniers commentaires
air - le 27/01/06 à 11:16

C’est que tu nous donnerais presque envie d’écouter neil cline, en tout cas bravo pour le zooooooommmmmm.