Nous nous étions quitté dans une brocante du XIe arrondissement de Paris. Constance, qui n’utilisait que son prénom à ce moment là, chantait du Da Silva mais en anglais. Nous étions reparti sous le charme, envoûté comme dans un conte de fée.

Et puis les hasards du net. Un échange de quelques mots et un nouvel album qui arrive. Plus de maison de disque. Constance reprend sa liberté et son nom de famille. Elle veut travailler, créer, composer ou écrire à son rythme, sans pression, sans influence.

C’était le moment pour une nouvelle session, à filmer comme on passe prendre des nouvelles d’un ami que l’on a pas vu depuis quelques temps. On se retrouve dans le 18e, un local de répétition tout en haut d’un immeuble moderne. Lumineux et chaleureux, à l’image de Constance. Les rires et les sourires nous obligent même à refaire les prises. Dès que la musique envahit la pièce on retrouve tout l’univers de Constance, on se sent bien, sa musique nous conforte, nous réchauffe, nous enveloppe dans un nuage de douceur et de mélancolie.

Constance à voulu voler de ses propres ailes. Et c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée.

Blue green tomorrows

Résonances

 
Images : Renaud de Foville