ou Half-Asleep à la Maroquinerie, le 11 mai 2006
Depuis le temps que j’en entends parler, je n’avais jamais écouté half-asleep, à moitié par "jalousie", parce que j’aurais aimé trouver ce nom là, parce qu’il me convient si bien, à moitié parce que ceux qui en parlent ne savent pas en parler ou alors ne savent pas me convaincre.

Valérie Leclercq, Half-Asleep à elle presque toute seule, elle m’a convaincu immédiatement. Et pas seulement parce que j’ai un faible pour les blondes dont les mèches encadrent le visage (joke très très private). Sadcore, folk minimaliste, musique intimiste ? bah Half-Asleep c’est bien moins rébarbatif et réducteur que ces petites cases. A vrai dire, quelques notes, quelques mots suffisent pour exploser ce cadre un peu mesquin. Pour dire que ce n’est pas une musique de l’introversion. Car si la personnalité est volontiers discrète mais trèèèès attachante, le jeu de piano lui est puissant et maitrisé, savoureux de dissonances, la voix explore tout son registre (j’aurais quelques réserves sur les passages très graves) et par la magie de l’auto-sampling (magie qui semble l’amuser aussi, vu les quelques regards genre ’regardez, sans les mains !!!’ envoyés au public), les guitares s’empilent, s’entrechoquent.

Alors soyons clair Half-Asleep ca n’endort pas et ça a la classe. D’ailleurs c’est pas pour rien que le chanteur de Venus est carrément venu la présenter au début du concert. Et moi j’avais tellement de jolies photos que je savais plus quoi choisir et qu’en fait je voulais peut être plus la partager avec vous à la fin.
et j’aime half asleep depuis longtemps
et je ne l’ai jamais vue en concert...
et tu me fais regretter d’autant plus !
matelot micky, vos photos ont la classe de vos comptes rendus ! merci !