cousus

surprise que de découvrir un album de facture quasi pop sur l’exigeant label planet mu. kristian craig robinson a assaisonné ses expérimentations electro de mélodies ensoleillées, de lignes de clavier qui ont été volées pour sûr à grandaddy. cela le temps d’un épatant morceau d’ouverture “city”. sur le suivant, c’est une musique digne de sparklehorse qui se fait agréablement bousculer.

carcans

dans l’ensemble ce sera plutôt un beck electro que cela évoquera : le même goût pour les bricolages inventifs et cousus de peu. la même capacité à inscrire ces recherches loufoques dans les carcans d’un songwriting émerveillant. ainsi pas de morceaux destructurés à l’extrême, mais de belles plages aux douces sonorités. island row étale une pop racée qui n’est pas constituée d’éléments simplistes.

limpides

l’ensemble est riche, complexe, enivrant par sa diversité. il nous perd par les multiples sillons qu’il trace avant de nous raccrocher par une mélodie universelle, simplement confondante. aux passages délibérément bruitistes qui saturent l’écoute, succèdent de belles échappées limpides et planantes. ce sens enfantin de la nuance fait le charme d’island row et place les aventures sonores naïves de capitol k parmi les plus passionnantes de 2002. un beau périple qu’il convient d’éprouver.