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publié par piwu le 08/02/03
berg sans nipple - Les Instants chavirés, Montreuil - 05/02/2003
Les Instants chavirés, Montreuil

classique

premier concert de l’année pour le duo parisien berg sans nipple, et ça se passe aux instants chavirés, une petite salle de banlieue (montreuil) à la programmation éclectique qu’ils retrouvent après un concert en mai 2001. l’occasion pour shane aspergen (batteur chez songs : ohia pour l’album ghost tropic) de présenter son court métrage marie-madeleine dont la bande original est l’unique élément de la discographie du groupe. ce disque, malgré la participation de dominique a (sur le morceau "la lumière et l’enregistrement") et la présence du désormais classique "sub-urban transparence", avait déçu, surtout aux vues des prestations scéniques des deux musiciens. espérons que l’album à sortir en avril (form of...) le groupe réussira a capter l’intensité de leurs concerts. la soirée débute aux alentours de 21h30 (le temps de laisser le public arriver) par la projection du film.

marie-madeleine

on se débrouille comme on peut : l’image est projetée sur un des murs de la salle et le son sort des amplis qui serviront ensuite pour le concert. c’est la première occasion qu’on a de voir ce film à paris, la première ayant eu lieu a rennes pendant les transmusicales en décembre dernier. la première scène se passe dans un champs de maïs immense dans lequel l’acteur principal semble perdu. on le retrouve ensuite dans les rues de paris, cherchant une femme nommée marie-madeleine. les passages illustrant ses souvenirs ou ses moments d’égarements l’image est floue et la musique chaotique (différents passages de sub-urban transparence), tandis que pour ceux le montrant a la recherche de cette femme il n’y a pas de musique et l’image est nette. le film se termine au bout d’environ vingt minutes par une magnifique scène, dont est extraite la photo qui orne la pochette de l’album, avec le dernier titre du disque en guise de bande sonore. applaudissements du public qui se répartit dans la salle une fois les lumières rallumées.

additionnels

a 22h celles-ci s’éteignent à nouveau et le concert peut commencer. l’audience se resserre devant la scène et les deux musiciens s’installent. berg sans nipple en concert c’est lori sean berg (aux claviers/samples) sur la droite, son matériel occupant la moitié de l’espace (un schéma est disponible ici), et shane aspergen (batterie/samples) à gauche, face à face avec son compère. ils sont parfois rejoins par des musiciens additionnels comme ça sera le cas ce soir. on commence par un morceau déjà joué lors de précédents concerts, enchainé avec un autre, inédit lui, une simple nappe de synthé assurant la transition. le groupe est a l’aise, chacun lance ses boucles ou se sample lui même (lori au xylophone, et shane sa voix), le jeu du batteur est toujours aussi souple et énergique, les morceaux se mettent progressivement en place grâce à l’ajout de nouveaux instruments, comme la guitare d’axel (d’heliogabale) ou le clavier de philippe. ces derniers restent avec le groupe pour la suite, trois pièces déjà entendues mais qui bénéficient de l’apport non négligeable des deux musiciens. la formation est inédite et bientôt sonia de encre vient jouer du violoncelle sur une autre nouvelle composition absolument somptueuse que le groupe a intérêt à inclure à son prochain album. shane annonce le dernier morceau, mais ils en joueront deux, clôturant cette soirée par un "sub-urban transparence" de près d’un quart d’heure. encore une fois une excellente prestation, plus longue qu’a l’habitude ce qui est peut être du au fait que leur répertoire commence a être conséquent (quelque chose comme une douzaine de morceaux à leur actif) prochaine sortie du groupe le 20 février à poitiers avant une tournée européenne qui devrait être annoncée d’ici peu.

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publié par le 08/02/03