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publié par antoine le 23/04/04
Printemps de Bourges 2004 - 22/04/2004
Printemps de Bourges, 2004 — Bourges

une caresse

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la soirée commence dans le cadre intimiste et feutré du théâtre jacques coeur. on y retrouve laétitia sheriff, accompagnée d’olivier mellano à la guitare et gaël desbois à la batterie. tantôt à la basse, tantôt derrière un clavier, toujours au chant, on prend plaisir à suivre laetitia dans ses nouveaux projets. la néo-rennaise a manifestement trouvé en la personne de ces musiciens les bons révélateurs. la guitare d’olivier mellano fait concurrence à la voix de laetitia, la batterie les unit. une vraie caresse, à coups de paroles en anglais, de mélodies recherchées et de distorsions maîtrisées.

histoire belge

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on se dépêche de rejoindre l’impersonnel grand chapiteau (voir les épisodes précédents pour un résumé...), un peu inquiets en se demandant si la froideur du lieu n’allait pas refroidir nos pourtant réchauffés belges de sharko. force est de constater qu’il n’en est vraiment rien. arrivé sur scène affublé d’un couvre-chef en forme de bois de caribou, c’est en caleçon que le chanteur se retrouve au milieu du set, presque prêt à bondir dans le public, à la très grande frayeur des agents de sécurité de la fosse. trio classique guitare-basse- batterie, sharko ne révolutionnera pas l’histoire du rock, c’est certain. mais nous fait passer un très bon moment quand même.

des trombones, des trompettes et des hommes

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les deux groupes suivants qui se succèdent sur la grande scène sont alors mardi gras b.b. et calexico. les premiers arrivent en nombre, distillent leur musique entre funk et jazz, à grand renfort de cuivres et de caisses claires. sans plus. les dimensions du chapiteau seront par contre fatales à la subtilité de calexico : le son, exagérément fort, la distance avec la scène qui nous fait voir joey burns et les autres musiciens comme on verrait des fourmis, sans microscope. dommage, on ne demandait pas mieux que de se laisser séduire.

dieu n’est pas mort

on s’enfuit à temps du phénix avant la "grand messe" du soir, à savoir le concert de m, pour filer au 22 est et 22 ouest. le 22 est est étonnamemnt peu rempli pour le set de christ. pourtant, c’est bien de la moitié des très cultes boards of canada qui nous a fait décollé, loin. très loin. en ville et dans les allées du printemps, toute la journée, on a croisé des colleurs de stickers qui nous annoncaient que "dieu est mort". aucun rapport bien sûr avec le christ du 22 est puisqu’il s’agissait pour eux de faire la promo d’un groupe de hip-hop des découvertes, mais reste que l’on ne pourra pas s’empêcher de leur répondre qu’on a eu la preuve de l’inverse : les titres enchaînés par chris horne ont quelquechose de mystique, pourraient presque en devenir dangereux s’ils étaient sortis de leur contexte. le public présent est assis, on profite de ce moment de calme.

alternance

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à côté, un étrange trio est en action : atmosphere est l’union de la voix de deux "chanteurs" et des mix posés d’un dj. le tout produisant une impression un peu surréelle, et qui pourrait facilement déclencher l’hilarité. juste après, buck 65 entre en scène, faire son show. la musique ? pas vraiment l’élément essentiel. l’alternance mix/paroles fonctionne plutôt efficacement, même si l’on aura préféré les périodes "chantées". buck 65 est un showman, c’est évident. difficile d’être indifférent, soit on aime, soit on aime pas. mais, même si c’est la première alternative qui sera la nôtre, au bout d’un moment, on finit par s’en lasser.

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publié par le 23/04/04