Amalia c’est joli comme prénom, mais il ne faut pas s’y fier, l’Amalia originelle est un personne de Dostoïevski plutôt... particulier. Je vous laisse découvrir tous les détails croustillants dans cette longue interview de la musicienne. Nous, au moment de l’entendre en première partie de Baden Baden à la Cigale, on ne lui connaissait que son premier EP, Premier Soupir, construit autour du piano-voix, joli mais un peu sage, avec une production qui caresse dans le sens du poil, plutôt que de chercher les contrastes. En live, c’est beaucoup plus spontané, le velours se pare de piquants, les nuances de jeu vont de l’effleurement aux accords plaqués violemment mais un piano c’est aussi fait pour ça, et comme ça la musique d’Amalia vit et respire mieux que sur disque. On se donne donc rendez-vous pour l’album qu’on espère donc paré des mêmes qualités.