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publié par Mickaël Adamadorassy le 26/09/11
simonb. - Festival Kiosquorama 2011 - 25/09/2011

Kiosquorama c’est un "éco-festival itinérant". Mmm c’est une description assez fidèle (et officielle) mais en même temps si je vous dis que c’est l’occasion d’écouter de chouettes artistes dans un cadre à chaque fois différent et surtout plutôt inhabituel... mais souvent bucolique, c’est peut être mieux ! En l’occurrence là ça se passait dans le parc de Belleville, pas le plus connu des parcs parisiens même s’il est pourtant très agréable et dispose d’une belle vue sur Paris ; et puis il est pourvu d’un amphithéâtre en plein air où il fait bon se poser et qui se prête bien aux concerts.

Bien sûr autour il y a des associations et des initiatives qui témoignent du côté éco, les copains des boutiques sonores aussi mais un peu égoïstement j’avoue moi j’étais surtout là pour la partie festival et bien sûr Simon "c’est comme Beau et doux, collés ensemble", aussi connu par chez nous pour œuvrer dans Exsonvaldes , un groupe dont on a du vous parlé à quelques occasions par ci par là.

On s’était loupés de nombreuses fois pour ses prestations solos, en fait la fois d’avant c’était dans un tout petit bar avec Dorothée - The Rodeo qui faisait aussi ses premiers concerts en solo, c’était en 2006, une époque lointaine où on avait un blog sur Le Cargo !... et donc c’était déjà plutôt chouette.

En 2011 et des dizaines de concerts acoustiques avec Exson plus tard, on sent que Simon est bien rôdé à la formule et le fait d’être tout seul face au public n’a pas l’air de le perturber plus que ça, il est toujours aussi communicatif et souriant, n’hésite pas à prendre le temps d’expliquer le pourquoi des morceaux même quand ils sont en français. C’est d’ailleurs là une différence fondamentale avec Exsonvaldes (il jouera quand même un morceau du futur album du groupe) où tout le répertoire est en anglais.

... Pour l’instant car les morceaux en français de Simon sont tout à fait convaincants, le fait de changer de langue n’a pas altéré ce qu’on aimait dans son écriture en anglais, que ce soit la manière d’écouler les mots, que ce soit les mots eux-même, on adhère tout autant, sans spécialement se dire tiens "c’est en français". Du coup j’aurais peut être pas du écrire autant de fois "français" dans cet article*.

P.-S.

* : encore que dans le pays où on fait chanter aux gamins un hymne national sur le sang impur et où on veut faire prêter aux jeunes des serments à la patrie, c’est peut être pas plus mal de répéter "français" assez souvent hein mais ouh là j’arrête mes digressions !

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