acoustique

Il y a de la moquette dans l’espace rencontre de la fnac et des vigiles baraqués et puis il faut pas faire trop de bruit mais qu’importe : après la méga-claque qu’avait été a tea with d., il fallait que je vois hopper en live. Juste avant le concert, un petit mot avec simon d’exsonvaldes qui m’apprend que les groupes ont prévu des sets plus ou moins acoustiques. Hum pour la méga-claque live, ça serait pas le genre avec les stacks de marshalls à 11...

Tsss n’importe quoi, méga-claque il y a eu et d’acoustique il n’y avait que la guitare d’aurélia et ça ne l’empêche pas d’utiliser dessus son arsenal de pédales tandis que dorothée utilise sa telecaster habituelle et que Jean tape bien fort sur ses fûts comme tout bon batteur.

Comble de bohneur et fait plutôt marrant, le show commence par Mirror la ghost track poignante et sublime qui clôture l’album et s’achève par stranger for good la première piste, une de mes préférés, rentre dedans mais subtile, avec une partie de basse énorme. Ajouté à ça, more and more avec une prestation vocale impeccable d’aurélia, colors où l’on regarde surtout le jeu de guitare de dorothée, sa manière assez "planante" de ressentir ce qu’elle joue et cerise sur le gateau, le groupe se paie le luxe de jouer un nouveau morceau même pas sur le CD qu’on peut acheter chez madame la fnac.

tout ça avec une très bon son, de quoi me convaincre de retraverser la moitié de Paris pour aller les voir le soir même au glaz’art.

électrique

Le groupe s’y produit dans le cadre du festival 48ème parallèle dont les soirées ont été chroniquées sur le cargo.

Ce coup-ci le groupe joue en configuration tout électrique, aurélia retrouve sa strat et si je trouvais déjà que ça avait la pêche avec le mix assez doux du showcase, avec les deux guitares bien saturées et la section rythmique qui se met au même niveau ç’est encore plus la méga-claque et on a droit en plus à des morceaux qui se seraient mal accomodés du semi-acoustique.

Deux petits regrets néanmoins, le son qui est quand même brouillon et puis on en voudrait encore plus, même s’ils ont fini bien après le dernier métro et qu’il a fallu rentrer à pied