Interview : Un groupe est toujours sur le fil, en équilibre un peu instable
Simon : C’est important pour nous car c’est comme ça qu’on a construit notre communication depuis toujours, et puis, la plupart du temps, ça nous amuse beaucoup. Si ça nous fatigue, on ne le fait tout simplement pas !
Et puis c’est un excellent moyen pour trouver les concerts en appartements !
Simon : Oui, toujours. Ca a été un choix de dernière minute, peut-être le dixième ou onzième tracklisting. Il nous a donné une nouvelle lecture de l’album juste avant de le sortir, et ça nous a fait du bien.
Simon : L’idée du titre, c’est qu’il y a toujours un risque à essayer d’atteindre un objectif ambitieux. Ca collait bien à ce qu’on a ressenti pendant qu’on faisait le disque. Les risques qu’il fallait prendre dans l’écriture, mais aussi les sacrifices que nous avons fait pour faire vivre le groupe, et réaliser ce disque. Un groupe est toujours sur le fil, en équilibre un peu instable.
Simon : L’idée à la base était de s’occuper sur les day-off, entre deux dates. Plutôt jouer que squatter à l’hotêl ! Et puis c’est très vite devenu essentiel pour nous : le contact avec le public y est incroyable, et ça nous fait aussi beaucoup progresser musicalement, car on ne joue pas du tout de la même façon.
Simon : C’est un autre aspect d’Exsonvaldes qui nous intéresse aussi. En acoustique, on se concentre plus sur les chants, les chœurs. Et du coup nos concerts électriques sont redevenus plus directs, plus rock. Je pense qu’on ne pourrait plus se passer ni de l’un, ni de l’autre.
Simon : On a décidé de produire ce disque nous-mêmes, avec Alex Firla. Et de chercher un label ensuite. On a d’abord pris deux ans à terminer le disque. On avait du temps, on s’est donc autorisé un peu de perfectionnisme. Et puis on s’est mis à la recherche d’un label, après, avec le produit fini. Sauf qu’une fois le contrat signé, on a décidé de re-enregistrer quelques titres !